Algérie

Mahjoub Ben Bella offre trois 'uvres au MaMa L'artiste expose pour la première fois en Algérie



L'exposition de Mahjoub Ben Bella se poursuit au Musée algérien d'art moderne et contemporain d'Alger (MaMa) jusqu'au 30 septembre 2012.
L'artiste peintre franco-algérien, Mahjoub Ben Bella, a décidé d'offrir trois de ses 'uvres au Musée algérien d'art moderne et contemporain d'Alger (MaMa). Il s'agit de «Algérie, Algeria», «M'dina» et «Chorégraphie». Ce dernier est un tableau de 2 m sur 8 composé de quatre panneaux. Le MaMa abrite depuis fin mai dernier, et ce, jusqu'au 30 septembre une grande exposition de Mahjoub Ben Bella, la première en Algérie de cet artiste qui pourtant cumule une carrière de plus de quarante ans. Installé à Tourcoing, au nord de la France, depuis 1975, il n'a jamais eu l'occasion de présenter ses 'uvres au public algérien.
«No comment ! Peut-être qu'il y avait des préjugés par rapport à mon travail, à ma famille. Ma présence ici est un signe d'ouverture. Je ne sais pas ! Je remercie Mustapha Orif, Mohamed Djehiche et la ministre de la Culture, Khalida Toumi, de m'avoir permis ce retour à la terre natale», a répondu hier, lors d'un déjeuner à Alger, Mahjoub Ben Bella, entouré de ses amis, de son épouse Brigitte, de Mohamed Djehiche, directeur du MaMa, et de Mustapha Orif, directeur de l'Agence algérienne du rayonnement culturel (AARC). «Mahjoub Ben Bella est un artiste majeur que le public algérien ne connaît pas», a regretté Mustapha Orif. Selon lui, l'artiste algérien a été contacté en 2007 pour venir exposer en Algérie. Le projet n'a abouti que cinq ans après. «Nous voulons présenter les artistes algériens qui vivent à l'étranger et qui ont une 'uvre considérable. Nous allons monter une exposition avec Benanteur, même s'il est un peu malade», a-t-il ajouté.
«C'est toujours un drame de vivre éloigné du pays. J'aurais aimé faire des allers-retours. Il y a eu un interdit. Je n'en connais pas la raison. J'ai quitté ma famille jeune. Je suis parti dans un pays dont je ne connaissais même pas la langue. Cela a été pénible pour moi. J'étais dans le froid. J'avais oublié de prendre avec moi mes vêtements chauds. A l'époque, en 1965, j'étais étudiant aux Beaux-Arts. Je suis parti poursuivre mes études», a expliqué Mahjoub Ben Bella, en remerciant les amis français grâce auxquels il a pu se frayer un chemin dans le domaine de l'art. «Toute ma carrière s'est faite là-bas. Je n'ai malheureusement pas travaillé une seconde dans mon pays d'origine», a-t-il affirmé. Mahjoub Ben Bella, 65 ans, se dit prêt à participer à une résidence consacrée à la céramique à Alger pour encadrer les jeunes artistes algériens. Il s'apprête à monter une grande exposition au nord de la France au printemps 2013. Nous y reviendrons.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)