De passage samedi soir au Khroub où il a
assisté à la rencontre de championnat entre l'ASK et
le MCS, Mahfoud Kerbadj, président
de la LFP, a
répondu aux questions des journalistes qui l'avaient sollicité pour donner son
avis sur la première saison de professionnalisme dans cette discipline. Le
président de la LFP
dira tout de go : «Il y a des hauts et des bas» en arguant «qu'on ne peut du
jour au lendemain instaurer le professionnalisme dans notre football, car il y
a beaucoup de facteurs qui entrent en ligne de compte. Et aussi, cela n'est pas
uniquement l'affaire de la
Fédération ou de la
Ligue qui ne sont pas à l'origine de la décision prise par
les hautes autorités de l'Etat et instituée par décret. Pour que le
professionnalisme réussisse, il faut que les mentalités changent et que
l'environnement suive avec la mise en place des moyens de transport pour satisfaire
les supporters tout en ne négligeant pas le volet sécuritaire». Evoquant l'aide
aux clubs, Kerbadj a estimé que «l'Etat a mis tous
les moyens à leur disposition, même s'il y a un peu de retard dans le versement
de ces aides qui, je pense, interviendra au courant de cette saison. Nous
savions dès le départ que la chose ne serait pas facile et qu'il y aurait un
peu de cafouillage, mais il fallait être au rendez-vous fixé par la FIFA. Et dans ce cadre, nous
pouvons dire que nous sommes en avance par rapport à certains pays voisins, le
Maroc, par exemple, qui vient tout juste de lancer l'opération cette saison». Faisant
preuve d'optimisme, le président de la
LFP a souligné que l'Algérie vient de gagner ue année d'expérience. «Les choses rentreront dans l'ordre
cette saison, mais j'insiste pour dire que le professionnalisme ne se pratique
pas uniquement sur le terrain, mais surtout dans les mentalités», avouera-t-il.
Evoquant les actes de violence qui se sont produits dans certains stades, Kerbadj estime, à propos de la question très controversée
de l'application du huis clos, qu'il faut poser le problème en d'autres termes.
«Pourquoi le huis clos ? Et si on enlève le huis clos, est-ce qu'on règle pour
autant le problème de la violence et des dépassements ? Les sanctions
financières sont inopérantes, car les mêmes causes ayant provoqué la sanction
reviendront au match suivant. Au niveau de la Ligue, une réflexion approfondie a été engagée à
ce sujet au sein d'une commission de travail», s'interrogea-t-il. Enfin, à
propos des horaires des matchs, Kerbadj a laissé
entendre «que jouer en nocturne est le meilleur moyen pour faire évoluer notre
football, car le joueur se donne à fond durant cette période de la journée et
cela a été prouvé sous d'autres cieux», conclura-t-il.
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Posté Le : 03/10/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Mallem
Source : www.lequotidien-oran.com