Algérie

Mahboub Bati, à tout seigneur, tout honneur Au Mercredi Culturel du forum d'El Moudajhid



Mahboub Bati, à tout seigneur, tout honneur Au Mercredi Culturel du forum d'El Moudajhid
L'un d'eux a eu droit, hier, à une évocation apportée dans une gerbe de pensées nouée dans le témoignage d'autres artistes qui l'ont connu, côtoyé et chanté. Mahboub Bati est un homme aimé. Pour ne pas paraphraser la consonance de son nom. De son vrai, Safer Bati Mahboub. C'était au forum d'El Moudjahid, en son rendez-vous culturel hebdomadaire du mercredi. Sur la scène de cet espace choisi pour le débat et l'échange intellectuel, l'image fixée en cette projection sur l'homme et l'œuvre signée l'ENTV, sur ce grand musicien, compositeur, auteur qui a, s'il vous plaît, 233 œuvres écrites pour être jouées, chantées et pour demeurer ! Dans la voix d'une brochette de chanteurs, des pointures, El Hachemi Guerrouabi, Boudjemaâ El Ankis, Amar Zahi, Nadia Benyoucef, Mohamed Lamari, Nora, Seloua... qui ont su rendre aux texte et à la musique de Mahboub Bati, au plus fort de ces compositions des années 1960, 1970 et 1980 et même au-delà, jusqu'à sa disparition en 2000, toute la magie de l'écriture musicale et textuelle de cet artiste. Et qui de l'avis des invités du forum : Mohamed Lamari, chanteur, Madjid Lounès, compositeur, musicien et chanteur à ses heures, Mohamed Rouache, qui se présente en tant que mélomane de Bati, Tazarout Abdelkrim, journaliste animateur, n'a nulle part ailleurs son semblable. Un modèle unique donc que Mahboub Bati tant ses compositions dans leur innombrables textures ont, chacune, leur singularité. Lui-même le confie avec une nonchalance mais non dénuée d'assurance sans l'ombre d'une prétention, faire de sa musique ce qu'il veut : tant il manipule son talent tel qu'il l'entend et tant pis pour ceux qui ne l'entendent pas de cette oreille... musicale. Comme l'imagera si bien un intervenant dans la salle : il a eu ce courage, cette audace de sortir des sentiers battus tout en gardant l'âme de la musique populaire, le chaâbi pour le moderniser à souhait sans en altérer ses racines. Au contarire, il les a nourries pour les développer et les faire éternelles. N'est-ce pas que le père du néo-chaâbi c'est bien Mahboub bati. Les puritains de ce genre le reconnaissent, même si ce n'est pas ouvertement. Cet artiste, né à la dextérité sans pareil, que cela soit au saxophone, à la guitare, au banjo, à la clarinette, au violon (kamandja sghira), mandole... tous ces instruments hétéroclites à la sonorité diverse et d'où Bati a su sortir des nuances et des mélodies différentes, fraîches et toujours actuelles que l'artiste énumère à son interlocuteur qui a conduit l'entretien filmé. Une belle trace qui reste présente, tellement le visage serein, tranquille et réfléchi se montre responsable devant ce qui a pu boulverser


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