MAGHNIA: Un faux juge écroué

Décidément, Maghnia semble être la ville de prédilection du vice et du délit de tout genre perpétrés par des personnes de tout bord. Durant cette semaine, l'activité de la police a été très dense. A commencer par cette individu originaire d'Alger qui se faisait passer pour un juge d'instruction et qui proposait à ses victimes ses services pour intervenir auprès des administrations publiques afin de leur régler leurs affaires, et ce contre de fortes sommes d'argent, qui a été arrêté jeudi par les éléments de la police judiciaire. Le faux juge, au verbe facile et qui se présentait toujours avec un cartable et correctement habillé, a été dévoilé suite à des investigations des policiers durant plus d'un mois. Le faux juge, chez qui plusieurs dossiers appartenant à ses victimes ont été trouvés, détenait des cachets humides ainsi qu'un badge au nom de « l'association des droits des enfants et des mineurs», dont il se faisait passer pour le président. Dans le répertoire de son téléphone mobile, plusieurs numéros d'administrations publiques à travers tout le territoire national ont été relevés. 5 victimes de ses arnaques ont déjà déposé des plaintes. Cette fois-ci, ce sont deux femmes originaires de Mostaganem (une femme et sa bru) qui ont délesté une coiffeuse de son or d'une valeur de 80 millions. Ces femmes, qui proposaient des séances d'occultisme et qui ont été introduites dans son local, se sont en définitive avérées des voleuses car, à l'issue de la séance, les bijoux de la coiffeuse ont disparu. Ces derniers ont été écoulés à Oran. Les deux femmes ont été arrêtées.

 Des Marocaines se sont par ailleurs mises de la partie pour gangréner la ville de Maghnia par le vice et le délit. Lors de la perquisition des éléments de la police judiciaire au domicile de la dénommée B.R., âgée de 60 ans, qui mettait à la disposition des couples son domicile pour la prostitution, ceux-là y ont trouvé 2 femmes fraîchement débarquées illicitement du Maroc pour s'adonner à la prostitution et leurs compagnons. Le véhicule utilisé pour leur transport à partir de la frontière a été saisi.

Pour pratique de la prostitution, création de lieu de débauche, séjour illégal, tout ce beau monde a été présenté à la justice. Ces cas, qui ne sont malheureusement pas isolés, dénotent bien l'inquiétant phénomène du flux d'une frange de marginaux et de malfaiteurs qui ne cesse d'incommoder aussi bien le citoyen que les services de sécurité.