Maghnia: Mariage collectif de 40 couples

Dimanche au soir, sera la «mégafête» au stade qui marquera la fête commune de 40 couples noceurs. C'est là la clôture de la 2ème édition du mariage collectif qui a débuté, voilà une semaine, avec les différentes démarches prénuptiales tels que l'organisation de «l'acte» religieux et administratif, la distribution du trousseau complet pour chacun des 40 futurs couples (valeur estimative par trousseau : 25 millions), l'offre du mouton et des produits nécessaires pour la «henna» à la famille de la future mariée...

C'est une équipe du CRA composée généralement de jeunes bénévoles qui s'est attelée voilà une année pour réussir le défi d'organiser le mariage collectif de 40 couples, un nombre considéré important comparé à l'année dernière où la même équipe a réussi avec brio le mariage de 25 couples. Chapeauté par le bureau du CRA, l'équipe s'est continuellement démenée pour sensibiliser les bienfaiteurs lesquels, notons-le, ont répondu positivement par des aides financières. C'est environ une bagatelle de plus de 1 milliard de centimes qui a été ainsi collectée auprès de ces donateurs et bienfaiteurs et qui ont permis ce mariage qui fera le bonheur de 80 familles.

La fête commune aura lieu donc dimanche au stade et où sont invités aussi bien les familles des noceurs que les responsables et autorités locales. Au préalable, un cortège nécessairement immense formé de dizaines d'automobilistes bénévoles fera le tour traditionnel de la ville des noceurs. C'est donc une soirée pleine de son et de couleurs qui clôturera cette grande action considérée, désormais, une des spécificités de Maghnia laquelle sans le dévouement, la volonté et la rigueur et sérieux de l'équipe du CRA, n'aura jamais eu lieu. «Malheureusement, l'occasion n'est décidément pas ratée par certains qui ont l'art à chaque fois qu'elle se présente de s'incruster au moment opportun pour «soigner» leur image, populisme oblige, sur le dos des innocents nécessiteux», fait remarquer un citoyen lequel fait allusion à certains «responsables» administratifs qui, trancha-t-il, «feraient mieux de s'occuper des affaires du citoyen et laisser le CRA jouer son rôle. Il est capable et l'a toujours prouvé».