L’aménagement et le développement de la zone frontalière connaîtront une première opération qui concernera l’extension du périmètre irrigué de la plaine de Maghnia sur une superficie estimée à près de 7.000 hectares.
L’enclenchement de cette opération d’envergure est tributaire de l’achèvement des travaux de rénovation des équipements et conduites du système d’irrigation, en cours de réalisation par EATH, pour lesquels un financement de 4 milliards de dinars a été consacré. Le taux d’avancement de ces travaux lancés en 2016 a atteint les 40%, selon les responsables de ce projet.
«Cette opportunité, l’agrandissement du périmètre de l’exploitation agricole de cette région, permettra la création de plusieurs centaines d’emplois et l’augmentation de la production agricole», argumentent-ils.
Cette annonce a été faite lors de la rencontre organisée la semaine écoulée au siège de la wilaya, portant sur l’étude d’aménagement et de développement de la zone frontalière ouest, présidée par le wali et à laquelle ont pris part les différents acteurs concernés par ce projet.
La finalité du projet d’aménagement des zones frontalières, comme l’avait souligné le représentant de l’Agence nationale à l’aménagement et à l’attractivité des territoires (Anaat), est de trouver des solutions pour offrir à la population qui vit à la frontière de meilleures conditions de vie à travers une dynamique de développement qui s’appuie sur le renforcement de l’économie locale, la valorisation des ressources et des potentialités disponibles, le désenclavement et la fixation de la population.
L’objectif de ce plan d’aménagement est aussi d’atténuer les effets négatifs de la frontière en proposant à ses habitants une économie alternative, en d’autres termes: lutter contre la contrebande.
«L’aménagement de la zone frontalière s’inscrit dans le cadre d’une politique de bon voisinage et de coopération qui confère aux territoires frontaliers un intérêt stratégique en tant qu’espace de contact et de partage. Elle constitue un espace charnière pour développer des échanges économiques, d’où l’intérêt de réfléchir concrètement sur un programme de développement pour mettre en place cette économie alternative», a expliqué le représentant de l’Anaat.
O. El Bachir
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Posté Le : 16/11/2017
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : O. El Bachir
Source : elwatan.com du 25 octobre 2017