C'est grâce à l'intervention, jeudi, des
éléments de la police judiciaire que deux jeunes filles, dont une mineure de 15
ans, enlevées et séquestrées 10 jours durant, ont pu retrouver la liberté. Le
cauchemar a démarré pour ces deux infortunées le jour où elles ont été enlevées
à leur descente du taxi qui les avait amenées d'Oran pour la visite d'une tante
à Maghnia. Les victimes ont été conduites à bord d'un véhicule par 3
ravisseurs, rejoints ensuite par un 4e, dans une maison isolée au milieu d'un
bois du côté de la décharge de Hammam Chigueur, au nord de la ville. Là, les
malheureuses ont enduré, après avoir été délestées de ce qu'elles possèdent,
toutes les affres corporelles et morales que les malfaiteurs leur ont fait
subir durant 10 jours.
Profitant du relâchement de vigilance après
la mise en confiance du groupe par les deux filles, la mineure, laquelle a été
violée ainsi que sa cousine âgée de 31 ans, a réussi à fausser compagnie à ses
ravisseurs et à rejoindre le commissariat. C'est ainsi que les éléments de la
police ont initié une opération pour investir les lieux, qui s'est soldée par
un succès, car la fille a été délivrée et 3 des ravisseurs ont été interpellés.
Le 4e a réussi à s'enfuir.
Présentés à la justice pour enlèvement,
séquestration, attentat à la pudeur sur mineure de 15 ans, viol, association de
malfaiteurs, vol et port d'armes prohibées, les 3 malfaiteurs, âgés de 28 à 40
ans, ont été placés sous mandat de dépôt, en attendant de répondre de leurs
forfaits.
C'est là un crime qui a ébranlé, par sa
singularité et sa monstruosité, la population, qui a salué les hommes en bleu
pour l'engagement et le dévouement dont ils ont fait preuve pour le dénouement
heureux de cette sordide affaire. Il y a lieu de noter la multiplication et la
diversité des crimes et délits en cette région frontalière, ainsi que
l'originalité des subterfuges et stratagèmes utilisés par les malfaiteurs pour
échapper à la vigilance des policiers et pour lesquels ces derniers s'ingénient
à innover des méthodes capables de les contrer.
Le
trafic de kif reste sans conteste le fléau le plus important dans la région et
contre lequel une lutte implacable est menée. Dan ce cadre, on relève la saisie
jeudi, suite à une perquisition, toujours par les éléments de la police
judiciaire, d'une quantité de 250 grammes de kif au domicile d'un jeune garçon
situé dans le quartier « carrière ». Deux personnes sont incriminées dans cette
affaire. L'une, le dealer de 26 ans, a été interpellée et écrouée par la
justice. Quant à la 2e, elle est activement recherchée.
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Posté Le : 19/02/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Cheikh Guetbi
Source : www.lequotidien-oran.com