Cette plage, une petite crique liée par une passerelle aménagée pour lacirconstance à la grande plage de Rachgoun, à l'embouchure de la Tafna, devenueune véritable station balnéaire avec son front de mer et ses deux kilomètres desable fin en comptant la plage de Siga, ses complexes touristiques et seshôtels de luxe, porte le nom bizarre de «Madrid». Dans le langage local, «Madred»,ce n'est pas la capitale de l'Espagne ! D'après les autochtones, c'était uneplage appréciée par les pieds-noirs espagnols vu son accès difficile, où ledépaysement est total. Protégée par deux falaises, cette petite plage de 500 mreste toujours préférée par des familles entières qui aiment le calme et lasérénité et qui admirent chaque jour un coucher de soleil féerique, un plaisirpour les yeux et une véritable carte postale ! Cette plage de Madrid a été cetteannée mise en valeur par les responsables locaux, qui ont installé, en haut duplateau qui domine cette merveilleuse crique, une brigade de gendarmerie quiveille à la sécurité des citoyens en vacances, de jour comme de nuit, et defaçons très discrète. L'escalier du «serpentin»,réalisé pour les piétons qui descendent du lotissement réalisé entre Rachgounet Madrid, est un véritable chef d'oeuvre architectural car creusé dans lafalaise, permettant ainsi d'éviter aux citoyens prudents de descendre ou demonter par la côte raide (10%) réservée aux voitures qui ont un bon moteur, carremonter n'est pas facile. Et plusieurs bus font vraiment peur lorsqu'ilstombent en panne au beau milieu de la côte ! La plage de Madrid n'est plus uneplage difficile d'accès: en effet, elle fait le plein chaque jour, elle a seshôtels, son camping choisi par Naftal, ses commerces, sa petite forêt en allantvers Béni-Saf. Un véritable nid d'oxygène qu'il faut préserver en évitant lesimprudences des campeurs de fortune, qui doivent laisser l'endroit propre etprévenir ainsi tout feu sauvage qui peut dévorer ce joyau de la nature. Un ancien amoureux de Madrid, quiconnaît les fonds marins et les recoins de chaque rocher entre Madrid et «lamarmite», nous confiera: «Tout baigne dans l'huile, sauf le problème épineux dumanque de vespasiennes et l'entretien des fosses septiques pour éviter lesodeurs nauséabondes, qui ont d'ailleurs commencé tout juste du côté du PC de laprotection civile et je les plains ! Il faut sauvegarder ce cadeau du Bon Dieusur le plan environnemental en luttant contre la pollution et contre le bruitdes voitures la nuit !».
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Posté Le : 19/08/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Sid Ahmed Cheloufi
Source : www.lequotidien-oran.com