Algérie

Madoui, les premières critiques



Le nul, forcément décevant, concédé au CABBA, samedi après-midi au stade Ahmed-Zabana, a, sans surprise, valu à l'entraîneur, Kheireddine Madoui, de virulentes critiques. Ses premières depuis sa venue au Mouloudia d'Oran. Ses choix ont beaucoup déçu. Notamment pour ce qui a trait à la titularisation-surprise d'un Mekkaoui en manque flagrant de compétitions.Ou encore au lancement, depuis le début, d'un Belloumi encore trop frêle pour assumer le rôle de détonateur. À l'annonce de la liste des dix-huit convoqués pour ce match face au CABBA, déjà, ils étaient assez nombreux à ne pas vraiment comprendre pour quelle raison Madoui a-t-il fait appel à huit défenseurs alors que l'équipe devait affronter la lanterne rouge du classement qui n'avait, avant son arrivée à Oran, récolté que quatre points seulement en seize rencontres disputées, soit une moyenne de 0.25 point/match ! Ne pas prévoir une certaine profondeur de banc avec des éléments offensifs comme Frifer et Ghrib a, ainsi, énormément surpris, d'autant plus que les deux titulaires Belloumi et Guenina étaient, samedi, complètement à côté de la plaque et ne méritaient pas de passer plus d'une mi-temps sur le terrain.
L'opportunité offerte à Zinedine Mekkaoui de débuter, enfin, une rencontre de Ligue 1 après plus d'une année et demie d'absence ne s'est, en parallèle, pas avérée payante puisque le manque de rythme et de percussion a grandement desservi l'ancien joueur de la JSK et de l'USMA. Ces résolutions, contre-productives, de remettre Mekkaoui à la mode tout en continuant à faire confiance à une paire Belloumi-Guenina encore trop légère pour peser sur les défenses adverses, ont, ainsi, valu à Kheireddine Madoui de griller un important joker.
La réception de l'AS Aïn M'lila, dès mercredi, devrait lui permettre de rectifier le tir. Sans Mekkaoui, qui ne s'est pas entraîné hier, arguant une blessure, mais avec l'ensemble de l'effectif mis à sa disposition, l'entraîneur en chef du Mouloudia d'Oran aura une belle occasion de démontrer que son management est "réfléchi" et non pas "dicté", comme certains bruits de couloir le laissent (déjà) supposer.

Rachid Belarbi


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