MADOUI ECARTE MELLAL ET EZZEMANI

De retour aux affaires de l'équipe première après un départ-retour aussi bref qu'incompréhensible, l'entraîneur du Mouloudia d'Oran a fait des choix forts en écartant trois titulaires habituels de la liste des 18 joueurs convoqués pour le match face au RCR, comptant pour la 25e journée de Ligue 1.Kheireddine Madoui a, en effet, laissé à Oran le meneur de jeu et meilleur passeur de l'équipe Benamar Mellal, le défenseur latéral-gauche Mohamed Ezzemani et l'attaquant de poche Guenina Seif-Eddine.
Ces trois éléments ont été, rappelons-le, particulièrement ciblés par les critiques des supporters mouloudéens après l'amère élimination en quart de finale de la Coupe de la Ligue, samedi dernier, face au Widad de Tlemcen.
Mellal avait même été physiquement agressé par un supporter proche des joueurs à l'issue de ladite rencontre. Ezzemani paye, pour sa part, sa décevante prestation et son penalty raté alors que la maladresse de Guenina devant le but adverse a fini par le condamner à perdre sa place dans le onze.
Pour les remplacer dans la liste des éléments concernés par le déplacement à Relizane, le staff technique a (re)fait appel à Zinedine Mekkaoui, Boumedien Freifer et Abdelkader Boutiche qui n'avait pas particulièrement apprécié sa récente mise à l'écart.
Conscient du retour en force du Chabab de Belouizdad qui menace désormais sa place sur le podium, le MCO mesure, du reste, l'importance des trois points mis en jeu face au Rapid de Cherif El-Ouazzani. D'autant qu'un éventuel faux pas à Relizane plongerait irrémédiablement dans la crise ce MCO qui a déjà laissé filer d'une bien étrange façon son principal objectif cette saison, la Coupe !
Misant tout sur une place dans les trois premiers afin de renouer avec les compétitions internationales la saison prochaine, sans son gardien de but et capitaine Oussama Litim, suspendu, le Mouloudia de Madoui tentera, aussi et surtout, de se relancer face à une équipe en difficulté et de se rassurer avant une suite du calendrier qui s'annonce encore plus difficile.

Rachid BELARBI