Madjer : « Revenir à la politique de la réforme sportive »

S'inscrivant dans le cadre de la mise en application de la loi 13-05 du 23 juillet 2013 relative à l'organisation et au développement des activités physiques, cette commission, formée de représentants de différents ministères et d'experts en sport, est censée donner un nouveau souffle au sport algérien à travers une meilleure organisation, une prise en charge du sport d'élite et la détection de talents. Le choix de l'ancienne star du football algérien pour présider une telle structure n'est pas fortuit. « Madjer reste une figure emblématique du sport algérien tant sur le plan national qu'international. En plus, il a une riche expérience, que ce soit dans le domaine technique ou celui de la gestion. Je pense que Madjer a le profil idéal pour diriger une telle structure. Je reste persuadé qu'il va mettre en ?uvre sa riche expérience et son savoir-faire pour relancer le sport de haut niveau et contribuer à la détection de sportifs talentueux », dira M. Tahmi. Pour pouvoir mener à bien sa mission, celle de réactiver ce volet longtemps relégué au second plan, Madjer sera entouré de techniciens et d'experts en la matière, comme le fera savoir le MJS. « Cette commission sera composée de neuf fédérations olympiques et non olympiques, de huit directeurs techniques issus de différentes fédérations sportives, des représentants de certains ministères travaillant de manière directe et indirecte avec le secteur de la jeunesse et des sports ainsi que d'un représentant des athlètes, Abderrahmane Hammad. Cette commission sera chargée d'étudier tous les dossiers ayant trait au sport d'élite. Pour pouvoir relancer le sport en Algérie, l'avis d'experts est, à mon sens, indispensable », a-t-il confié. De son côté, l'ex-star de l'EN et du FC Porto a tenu à « remercier les autorités algériennes » pour lui avoir confié cette mission, tout en souhaitant être « à la hauteur » de la confiance placée en lui. « L'Algérie est un pays de sport. Nous possédons des talents purs qu'il va falloir exploiter. En 1977, année de la réforme dans notre pays, des athlètes de haut niveau ont été formés, et ce, dans différents sports. Nous souhaitons revenir à cette politique », a affirmé Madjer. Et d'ajouter : « Un grand travail nous attend pour permettre l'essor du sport algérien. Chacun de nous essayera d'apporter sa pierre à l'édifice. J'espère apporter ma modeste contribution, notamment en matière de réflexion. »