Madjer le philosophe...

En voulant bien faire, un peu trop d'ailleurs, le sélectionneur national Rabah Madjer s'est cassé les dents. A trop confondre un match amical avec un match officiel, le coach Mustapha a réussi une chose, mettre de la pression supplémentaire sur ses joueurs.Eh oui. Avant le match, il aurait insisté auprès de ses capés, les suppliant de remporter le match pour clouer le bec aux «ennemis de la nation». Il voulait aussi rester sur cette «dynamique», belle avec des victoires et seulement un nul... Manque de pot. Non seulement, il perd contre une sélection moyenne, même si elle est qualifiée au Mondial russe. Le pire, c'est que notre ami Mustapha se perd et se trompe d'adversaire, pour ne pas dire d'ennemi. Il faut chercher ailleurs, pas chez nous. Les médias, dont certains, effectivement, sont tombés sur lui avant même qu'il ne commence à travailler, ne sont pas ses ennemis. Que cela soit clair. C'est en fait, un éternel problème relationnel qui ressurgit à chaque fois. Je t'aime, moi non plus. Après tout, chacun son travail, celui de la presse étant d'éclairer l'opinion publique, mais aussi de dire des vérités, même si elles sont amères. Alors le coach Mustapha, lorsque vous titularisez un Ferhat en latéral droit et Bensebaïni à gauche, avec une tactique qui laisse à désirer, sans rentrer dans les détails tout aussi surprenants, que dire d'autre, si ce n'est des «méchancetés» sur votre travail. Vous n'avez même pas le courage d'affronter les médias, même si certains vous ont fait des misères, mais et les autres, et nous ' N'avons-nous pas le droit de savoir ' Est-ce de cette manière que l'on assume ses responsabilités ' Dans la vie, il faut savoir faire la différence. Aujourd'hui, les Verts n'ont plus d'âme. Ils sont perdus. Ne savent plus quoi faire, ni comment jouer, ni comment se comporter... Mahrez conteste son remplacement, Taïder quitte le terrain avant la fin du match sans l'autorisation de son entraîneur, Bentaleb rentre chez lui car étant blessé, puis se remet de suite à travailler, idem pour Brahimi... On peut alors dire que c'est la débandade chez les Verts... Il reste beaucoup de travail, nous ne l'apprenons pas à Madjer, c'est sûr, sauf que l'urgence est de reprendre les choses en main, retrouver le groupe, l'ambiance, les joueurs qu'il faut... pour ensuite reprendre sérieusement le travail à commencer par les prochains matches amicaux de juin prochain, avant la sortie officielle de septembre. Le temps passe vite, le sélectionneur doit s'ouvrir plus, accepter les critiques constructives, pour partir de l'avant, avant qui ne soit trop tard...