Algérie

Madjer : «L'équipe est dans le coma, on veut la réanimer»



Madjer : «L'équipe est dans le coma, on veut la réanimer»
Le sélectionneur national, Rabah Madjer, a animé, ce matin, une conférence de presse au Centre technique national de Sidi Moussa. Le coach a, d'abord, parlé de la non-convocation de M'bolhi et de Feghouli. «Tout le monde a remarqué ces deux absences, mais on a oublié des joueurs comme Ounas, Boudebouz... Et autres. Je tiens à le répéter, aucun joueur n'est définitivement écarté», a-t-il indiqué.Concernant la liste des joueurs, Madjer a assuré qu'il y avait urgence, donc pas le temps de se déplacer pour les visionner. «Ce ne sera qu'après ces deux matchs que nous allons travailler pour dénicher l'oiseau rare», a-t-il fait savoir, avant de dire qu'il a choisi «les joueurs habitués à la sélection et aux compétitions africaines». Le sélectionneur national n'a pas omis de parler des absences, notamment en défense. «Cette situation chamboule nos calculs, mais je reste persuadé que les joueurs présents vont répondre à nos attentes. Nous devons faire appel aux joueurs qu'il faut pour permettre à l'équipe nationale de gagner en Afrique.» Madjer a fait un constat et a parlé de crise au sein de la sélection. «L'équipe est en crise, les joueurs sont passés par une période difficile. La machine devra absolument se remettre à gagner. L'équipe est dans le coma, on veut la réanimer en redonnant confiance aux joueurs. Regardez la Tunisie comment elle s'est construite : la personnalité de ses joueurs sur le terrain et leur gabarit pour impressionner les adversaires. Nous n'avons aucun concurrent en Afrique. La Zambie, c'est une erreur. Si on rejoue un million de fois la Zambie, on gagnera un million de fois parce que ce n'est pas une très grande équipe», a-t-il insisté. A propos de la convocation de Chaouchi, Madjer se dit étonné par tout le bruit qui s'en est suivi. «J'ai remarqué une grande ingratitude envers Chaouchi. Il n'y a pas longtemps c'était le meilleur gardien du monde !», a-t-il martelé, avant d'enchaîner sur le cas de Medjani et M'bolhi. «J'ai besoin de Medjani à moyen terme (CAN-2019), pour la Coupe du monde-2022, il y a des jeunes comme Abdellaoui. Je ne sais pas ce qui a poussé Medjani à annoncer sa retraite. Concernant M'bolhi, je le répète encore, il n'y a pas de cas M'bolhi. Mansouri était capitaine, mais n'a pas joué la CM2010.» Concernant les deux matches que l'équipe va livrer à commencer par celui de vendredi face au Nigeria, Madjer assure que ce ne sera pas un match amical. «Pour moi, c'est le premier match des éliminatoires de la Coupe du monde 2018. J'ai bien étudié l'équipe du Nigeria et je peux vous assurer que nous allons voir une bonne équipe d'Algérie. Concernant la République centrafricaine, je préfère jouer contre elle que d'affronter des équipes européennes. Je ne vais tout de même pas jouer contre l'Uruguay.» Enfin, Madjer a évoqué son avenir et a affirmé que «personne ne peut me le garantir. Mon avenir, c'est le présent», a-t-il assuré.


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