L'ex-star du FC Porto n'est pas restée insensible devant la violence dans les stadesL'ancien capitaine des Verts a insisté sur le fait que le simple supporter que beaucoup pointent du doigt comme étant le principal responsable des actes de violence «n'est que le dernier maillon de la chaîne...».Joindre l'acte à la parole est l'une des principales solutions proposées par l'ex-joueur et sélectionneur de l'Equipe nationale, Rabah Madjer, pour lutter efficacement contre le phénomène de la violence.«Les solutions existent et tout le monde les connaît.La seule chose qui a toujours manqué jusqu'ici, c'est leur mise en oeuvre sur le terrain.D'où d'ailleurs l'expansion du phénomène de la violence, car si on ne joint pas l'acte à la parole, les choses ne risquent pas d'évoluer» a affirmé l'ancienne star du FC Porto, lors d'un séminaire organisé au Palais des expositions d'Alger, sous l'égide du ministère de la Communication.Madjer a insisté sur le fait que le simple supporter, que beaucoup pointent du doigt comme étant le principal responsable des actes de violence dans les stades «n'est que le dernier maillon de la chaîne» et par conséquent, «il ne doit pas être le seul à blâmer».«La violence commence dans les plus hautes sphères du football, à travers les responsables qui font pression sur les arbitres pour influer sur le résultat d'un match, les dirigeants qui ne respectent pas leurs entraîneurs et qui sont prêts à tout pour venir à bout d'un adversaire, sans oublier les opportunistes et les magouilleurs qui voient le football juste comme un moyen de réussir un très gros profit» a dénoncé l'ancien n°11 de l'Equipe nationale lors d'un point de presse improvisé à l'issue du séminaire.«Dans un milieu aussi gangrené, a-t-il ajouté, le supporter est poussé indirectement vers la violence, car il se sent obligé d'exprimer son mécontentement par rapport au mal dont il est témoin.Seulement, si le football est assaini, s'il devient sans corruption ni magouille, le supporter ne pourra qu'adhérer au changement, car il ne voudra sûrement pas faire office de seule tache noire dans un environnement propre».Madjer a salué par ailleurs, «le courage du referee Bitam, qui a osé dénoncer tout haut les pressions dont est victime le corps arbitral en Algérie», avant d'encourager «toutes les parties prenantes dans le domaine du football à faire comme lui» a-t-il préconisé dans le cadre de la lutte contre la violence, et surtout, des différents facteurs qui la provoquent. «Il faut attaquer le mal à la racine.Autrement dit, ne pas considérer la violence comme un cas isolé, qu'il faut combattre à part, mais plutôt comme une conséquence de ce qui se passe dans la société, particulièrement dans le domaine du football».«Il faut combattre toute forme de déviation, susceptible de conduire à la violence, et ce n'est que de cette façon qu'on peut espérer faire vraiment bouger les choses», a conclu l'auteur de la talonnade légendaire contre le Bayern Munich, et qui, depuis, porte son nom.Des joueurs comme l'ex-Belouizdadi, Fayçal Badji, et l'actuel défenseur central de l'USM Alger, Abdelkader Laïfaoui, devaient intervenir au cours du même séminaire, mais ils se sont désistés au tout dernier moment, tout comme l'ex-arbitre international, Djamel Haïmoudi.
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Posté Le : 01/10/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L'Expression
Source : www.lexpressiondz.com