La France est "malade" comme en témoigne "le chômage de masse" dont elle souffre "depuis plusieurs années" et n'a d'autre choix que de se réformer, a estimé mercredi sur Europe 1 le ministre de l'Economie Emmanuel Macron.Interrogé sur le climat politique au lendemain d'un vote de confiance au gouvernement arraché à une majorité relative, M. Macron a répondu: "Ce climat dont vous parlez d'où vient-il' (C'est) d'abord parce que la France est malade, elle n'est pas bien, il faut nommer la situation dans laquelle on vit"."Il y a une fièvre depuis plusieurs années dans ce pays qui s'appelle le chômage de masse" et "il n'y a pas d'autre choix qu'avancer, agir pour réformer l'économie", a-t-il affirmé."L'impopularité qui est la nôtre, il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt, c'est une impopularité due au manque de résultats. Pourquoi' Parce que sans doute on n'est pas allé assez fort et assez loin les deux premières années, parce qu'on n'a pas réformé et parce qu'on paye cash, si je puis dire, une décennie perdue".Mardi, le Premier ministre Manuel Valls, qui a revendiqué de "chercher la confiance, surtout quand c'est difficile", a rallié 269 voix (contre 244 et 53 abstentions) à l'Assemblée nationale, soit bien en-dessous du seuil symbolique des 289 voix de majorité absolue. Les députés lui avaient accordé 306 voix (contre 239 et 26 abstentions) le 8 avril dernier après sa première déclaration de politique générale.Emmanuel Macron a également appelé sur Europe 1 les pilotes d'Air France à mettre fin à leur mouvement de grève. "Je crois qu'il y a un dialogue social qui est normal au niveau de l'entreprise, je pense que celle-ci doit trouver quelques concessions souhaitables. Mais au-delà de ça, on ne peut plus accepter qu'un pays soit bloqué par quelques uns (...) Je pense que la grève doit s'arrêter", a-t-il déclaré.Il n'est pas vrai de dire qu'on va rendre six milliards d'euros aux Français en libéralisant les professions réglementées, a-t-il en outre déclaré dans une allusion aux déclarations de son prédécesseur Arnaud Montebourg. "On ne va pas résoudre les problèmes des Français en sacrifiant les notaires ou les pharmaciens. Il ne faut pas raconter d'histoires. Je ne vais pas dire qu'on rendra 6 milliards de pouvoir d'achat aux Français, ce n'est pas vrai, c'est une illusion", a-t-il lancé.
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Posté Le : 17/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Temps d'Algérie
Source : www.letempsdz.com