Algérie

Macaques : un haut statut social active les gènes de bonne santé



Publiant leurs travaux le 9 avril dans PNAS, des chercheurs américains ont montré expérimentalement, chez le macaque, un lien entre les fluctuations du statut social et celles du métabolisme immunitaire, lié à l'activation/désactivation de certains gènes.
Publiant leurs travaux le 9 avril dans PNAS, des chercheurs américains ont montré expérimentalement, chez le macaque, un lien entre les fluctuations du statut social et celles du métabolisme immunitaire, lié à l'activation/désactivation de certains gènes.
L'étude menée par l'équipe de Jenny Tung, du Département d'anthropologie évolutive de l'Université Duke, est la première à observer expérimentalement la corrélation entre expression génique et statut social chez des primates. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont travaillé avec 49 femelles de macaque du Centre de primatologie de l'Université Emory, à Atlanta.
Les scientifiques ont constitué des groupes fluctuants de singes, au sein desquels les individus occupaient tour à tour différents rangs de l'échelle de dominance, selon les congénères partageant leur local et les modalités d'insertion. Parallèlement, les biologistes ont, à chaque étape, prélevé et analysé des échantillons de sang et d'ADN chez ces femelles. Résultats : de très rapides changements ' réversibles 'dans les taux de certains types de globules blancs (moins présents chez les individus de rang inférieur, avec signes d'un stress chronique), ainsi que dans les taux de substances intervenant dans l'activation de gènes immunitaires (désactivés chez ces mêmes individus). Un caractère réversible et rapide de ces réactions qui s'avère important.
"Notre étude soutient l'idée que le faible statut social peut être mauvais pour le corps. Mais il suggère aussi l'idée que si vous améliorez votre situation sociale, votre état de santé s'améliore", a déclaré le Pr Tung, qui qualifie de "passionnants et réconfortants" les résultats de cette étude. Cette scientifique estime, en revanche, que ces observations ne sont que "la partie émergée de l'iceberg" concernant les découvertes à faire dans ce domaine.
L'étude menée par l'équipe de Jenny Tung, du Département d'anthropologie évolutive de l'Université Duke, est la première à observer expérimentalement la corrélation entre expression génique et statut social chez des primates. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont travaillé avec 49 femelles de macaque du Centre de primatologie de l'Université Emory, à Atlanta.
Les scientifiques ont constitué des groupes fluctuants de singes, au sein desquels les individus occupaient tour à tour différents rangs de l'échelle de dominance, selon les congénères partageant leur local et les modalités d'insertion. Parallèlement, les biologistes ont, à chaque étape, prélevé et analysé des échantillons de sang et d'ADN chez ces femelles. Résultats : de très rapides changements ' réversibles 'dans les taux de certains types de globules blancs (moins présents chez les individus de rang inférieur, avec signes d'un stress chronique), ainsi que dans les taux de substances intervenant dans l'activation de gènes immunitaires (désactivés chez ces mêmes individus). Un caractère réversible et rapide de ces réactions qui s'avère important.
"Notre étude soutient l'idée que le faible statut social peut être mauvais pour le corps. Mais il suggère aussi l'idée que si vous améliorez votre situation sociale, votre état de santé s'améliore", a déclaré le Pr Tung, qui qualifie de "passionnants et réconfortants" les résultats de cette étude. Cette scientifique estime, en revanche, que ces observations ne sont que "la partie émergée de l'iceberg" concernant les découvertes à faire dans ce domaine.




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