Algérie

Maâtkas, une tension vive autour de la pénurie d'eau



Maâtkas, une tension vive autour de la pénurie d'eau
Les pénuries d'eau potable qu'enregistrent différentes localités de la wilaya deviennent intolérables tant elles s'apparentent à un véritable supplice. C'est, en effet, à cette période de l'année, alors que les sources et les puits sont à sec, et que l'alimentation via le réseau AEP est obsolète que les pénuries sont ressenties sévèrement.La région de Maâtkas, à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de la wilaya, illustre parfaitement une situation devenue intolérable. Les habitants de cette région, parmi les plus peuplées de la wilaya, ont vite déchanté après avoir rangé à jamais les mauvais souvenirs de la rareté du précieux liquide avec la mise en marche de la nouvelle chaîne d'alimentation en eau potable, dont ont bénéficié 15 villages du aârch d'Iberkouken.Tout compte fait, le problème du manque d'eau perdure dans cette région et n'a jamais été réglé. La tension est vive autour de cette eau tant espérée.Dans de nombreux villages comme Aït Aissa Ouziane, Cherkia, Aït Ahmed, Aït Zaim, Ighil Aouène, Bouhamdoune Takhribt, on craint le pire.Entre temps, la colère monte et on montre du doigt la direction de wilaya de l'hydraulique et l'Algérienne des eaux citées comme responsables de cette situation. Même les multiples actions de protestation menées par les habitants de certains hameaux, notamment celui d'Aït Aïssa Ouziene ou encore de Tizi N'Tzougurat qui ont eu recours à la fermeture des sièges des institutions pour crier leur ras-le-bol.Du côté de l'Algérienne des eaux, on estime que cette situation est due à la faiblesse du débit en raison de la topographie de cette localité caractérisée par un relief montagneux dominant, particulièrement au niveau de certains hameaux.Des pénuries généralesDe l'aurore au couchant, du sud à l'aquilon, toutes les zones rurales de la wilaya, soit environ 80 % de son territoire) les pénuries sont légion.Bien qu'elles soient disponibles aussi bien au niveau des barrages, dont celui de Taksebt avec une capacité de stockage de plus de 180 millions m3 et aussi un réseau hydrographique renfermant deux grands bassins versants, à savoir le bassin de l'oued Sebaou et le bassin côtier, d'importantes quantités d'eau sont perdues en raison de la vétusté du réseau AEP dont une grande partie a été réalisée durant les années 1970.Dans les régions côtières comme Tigzirt et Azeffoun à Makouda, Boudjima Ouaguenoun en passant par Ouadhias, Illilten, etc., les appréhensions restent les mêmes.




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