Le village Ighil Tekhdhivine, dans la région de Mâatkas, a procédé avant-hier soir à l’inauguration d’un éclairage écologique réalisé à l’initiative de l’association Agama. Ce projet réalisé tout le long du chemin vicinal reliant le CW 128 au village Ighil Tekhdhivine a été mis en service par le P/APC, en présence des élus, à l’occasion d’une cérémonie organisée à cet effet.
“Ce procédé d’utilisation des énergies renouvelables consiste en le captage de l’énergie solaire par une cellule photovoltaïque et l’utilisation de lampes de faible puissance, installées sur les zones non couvertes actuellement par l’éclairage public classique dans village et ses alentours. Cet éclairage écologique est appelé à remplacer bientôt tout l’ancien réseau d’éclairage public de l’énergie électrique”, nous expliquera un membre de l’association Agama.
Ce dernier nous informera que le village compte lancer trois autres opérations écologiques inédites en Kabylie et qui seront dévoilées prochainement. Selon les membres de cette association, cet éclairage écologique n’est qu’un parmi plusieurs projets écologiques initiés par les habitants d’Ighil Tekdhivine qui se sont lancés le défi de faire de leur village, situé dans le secteur d’Iverkouken, un exemple en matière de la préservation de l’environnement et des énergies renouvelables.
“Au début, notre objectif était de nous préparer pour participer au concours du village le plus propre organisé par l’APW de Tizi Ouzou, mais, chemin faisant, les idées germaient et nous avons pensé à quelque chose de plus grand, vu l’engouement et l’engagement affichés par nos villageois et les idées qui foisonnaient, notamment chez la frange juvénile. C’est ainsi que nous nous sommes lancé le défi de faire d’Ighil Tekdhivine un village modèle et écologique”, nous dira à ce propos Hacen Abdelli, président de l’association Agam, autour de laquelle gravitent un nombre important de jeunes.
Ainsi, en plus des volontariats pour le nettoyage, le désherbage, il a été lancé la réalisation d’une cascade au milieu du village, l’installation de bancs publics, la réhabilitation de nombreuses sources naturelles suivies d’une vaste plantation d’arbres, la réalisation d’un centre de tri des déchets, fontaines publiques sur le bord des routes et chemins, etc.
Selon notre interlocuteur, toutes ces opérations sont financées exclusivement par les cotisations et dons des villageois avec l’apport des émigrés établis à l’étranger. “Nous avons des représentants en France, aux États-Unis d’Amérique et au Canada qui assurent la collecte auprès de notre communauté à l’étranger”, nous a précisé encore M. Abdelli.
R. ACHOUR
Posté Le : 01/08/2019
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Ecrit par : R. ACHOUR
Source : liberte-algerie.com du mercredi 31 juillet 2019