Cela engendre régulièrement des bagarres et des échauffourées, tantôt entre les consommateurs, tantôt entre les revendeurs et les riverains. Maâtkas ne compte pourtant aucun bar ou commerce de boissons alcoolisées opérant dans la légalité. Certains commerçants ont tenté de se procurer un agrément pour se conformer à la loi en vigueur, toujours en vain. Ils ont buté contre l'opposition de la population.Des pétitions ont été signées par des citoyens et ont été transmises aux responsables pour surseoir à la délivrance des autorisations. Cela n'a pas empêché la construction de cabanes de fortune et la vente de boissons alcoolisées. Il y a quelques années, pour rappel, le centre-ville comptait une dizaine de bars clandestins. Après l'installation de la sûreté urbaine, ces lieux ont été fermés. Seulement, ces derniers mois, des établissements de débits de boissons alcoolisées réapparaissent.Ils poussent dans les coins de la localité comme des champignons : à Aït Aïssa Ouziane, à Cherkia, à Berkouka, à Tizi Lilane, à El Bir en passant par le chef-lieu communal, aucun village n'est épargné. Ils érigent les bistrots à proximité des cimetières ou des places publiques, sans respect des lieux et des passants, en aggravant la délinquance. « Il est temps de délivrer les villages de ces bars illégaux. Les consommateurs et les vendeurs ne respectent pas les citoyens. Qu'attendent les autorités pour fermer ces endroits qui n'honorent pas leurs propriétaires ' », s'insurge-t-on à Maâtkas.
Posté Le : 01/03/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Amar Ikour
Source : www.elwatan.com