Le village n'a bénéficié d'aucun projet. Les citoyens n'ont ni foyer de jeunes et ni aucun lieu de loisirs pour la masse juvénile. Ainsi, les jeunes du village sont contraints de se déplacer au chef-lieu communal ou vers d'autres lieux pour se distraire, un tant soit peu. Le chômage a touché la majorité de cette frange de la population. Hormis les cafés, il n'existe aucun lieu pour combler le vide auquel ils font face tous les jours. Sur un autre registre, la localité dispose d'un CEM qui reçoit également les élèves des villages voisins : El Bir, Tizi N'Tzougart entre autres. Les lycéens et les collégiens des alentours du CW148 et du village Ihdouchène sont les plus pénalisés car l'APC ne leur assure pas le ramassage scolaire. Il n'est assuré qu'au niveau de la route communale.D'autres problèmes s'ajoutent à ces défaillances, comme celui de l'éclairage public, la collecte des ordures, l'assainissement, et l'état de la route. En effet, l'unique route traversant le village sur une distance de trois kilomètres est à l'état de piste. Les villageois ont interpellé les autorités locales pour le revêtement, en vain. Cette situation accentue l'enclavement de ces nombreux hameaux. Quant aux prestations assurées au niveau de la mairie et de la poste, les citoyens doivent parcourir des kilomètres pour en bénéficier. Ceci pénalise lourdement les vieux, notamment. « La construction d'une antenne de mairie pour les villages du côté bas de la commune est souhaitable », dit un citoyen. Quant aux urgences médicales, les citoyens d'Ighil Aouène sont obligés de se déplacer à l'hôpital de Boghni. En un mot, Ighil Aouène est un village oublié, lancent les habitants de la localité.
Posté Le : 01/04/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Amar Ikour
Source : www.elwatan.com