Maâtkas, capitale du rapt '

La région de Maâtkas, avec l'enlèvement de mardi dernier, comptabilise à elle seule 11 cas d'enlèvements sur les 67 enregistrés dans la wilaya de Tizi Ouzou depuis l'apparition du phénomène, en 2005, et une tentative qui a tourné au drame, avec l'assassinat de trois villageois au village El Vir et deux autres blessés par les kidnappeurs qui ont tiré sur les villageois. La localité de Maâtakas est ceinturée par différents maquis, tels El Maj et Boumahni au sud, Sidi Ali Bounab à l'ouest et Amjoudh au nord. Ces sinistres lieux sont des bases-arrières des groupes terroristes armés qui ont toujours terrorisé cette région de la wilaya de Tizi Ouzou. Des lieux sinistrement connus, comme Ighil Oumenchar ont de tout temps été des coupe-gorge. Maâtaks porte «bien» aujourd'hui le qualificatif de «capitale du rapt». Des commerçants, des entrepreneurs, des émigrés, des investisseurs dits «aisés» sont constamment ciblés par les groupes armés et parfois par des bandes du grand banditisme.