Algérie

« Ma sanction est inévitable » Bouraada au forum El Wassat



« Ma sanction est inévitable »                                    Bouraada au forum El Wassat
Invité, hier, au forum El Wassat, le décathlonien Larbi Bouraâda a indiqué qu'il sera sanctionné d'au moins deux ans, suite à son contrôle anti-dopage à la stanozolol durant le meeting de Ratingen (Allemagne) le 15 juin 2012. « Même si le résultat de la contre-expertise sera négatif, j'écoperai d'une sanction de deux ans. Jusqu'à présent, nous n'avons reçu aucun résultat de la part du laboratoire. Si le contrôle sera négatif, cela prouvera qu'on a injecté le produit à mon insu », a-t-il déclaré. Et d'ajouter : « Une enquête sera ouverte après les résultats de la contre-expertise ». Dans le même cadre, une personne anonyme a fait savoir ur Facebook qu'il s'est dopé avec Zohra Bouras. « Cet individu a même publié mon CV et mon programme. Ce que je peux affirmer est que cet internaute a un contact au niveau de la fédération », a-t-il souligné. A propos des suspects, l'athlète a précisé qu'il ne peut soupçonner son entraîneur Mahour Bacha. « Sous sa houlette, j'ai réussi à arriver à ce niveau. Le même cas pour Zohra Bouras », signale-t-il. Concernant la manière avec laquelle il va gérer les deux ans de suspension, il dira : « Durant la première année, je vais m'entraîner une fois par jour. Cela me permettra de maintenir la forme. Lors de la 2e année, je vais intensifier les entraînements. Mon prochain objectif sera les prochains championnats d'Afrique 2014 ». Evoquant le chapitre des difficultés, le recordman d'Afrique a fait part des problèmes rencontrés au niveau du stade 5-Juillet. « A cause de la surcharge, ça nous arrive de ne pas nous entraîner. Outre ce problème, je ne comprends pas pourquoi on refuse parfois d'allumer les projecteurs », a-il fait remarquer. A propos de la participation algérienne aux jeux Olympiques t la médaille d'or de Mekhloufi, l'ex-sociétaire du club d'El Achour estime que les résultats auraient pu être meilleurs. « En sa qualité de champion du monde, le pugiliste Abdelhafid Benchebla avait les moyens de décrocher une médaille. Concernant Mekhloufi, je m'attendais à son succès. Il était le seul à se qualifier avec les minima A. En outre, il s'est préparé dans un climat sain, loin des différends », dit-il. Donnant son avis sur l'engagement de Mekhloufi avec l'entraîneur somalien, Souleymane Jama Aden, il pense que « c'est un choix à respecter ». Toutefois, il a précisé « qu'il n'est pas pès de lâcher son actuel entraîneur ». Quant à sa préparation à l'étranger, il n'a pas écarté cette éventualité. « Je suis en train de réfléchir. Néanmoins, j'espère avoir les meilleures conditions en Algérie, puisque la majorité de mon programme est appliquée ici », explique-t-il. Questionné sur son résultat en cas où il aurait participé aux JO 2012, Bouraâda a affirmé qu'il pouvait décrocher une médaille. « J'aurai pu faire entre 8 400 et 8 500 points. Cela me permettra de figurer parmi les trois premiers », note-t-il. Abordant le chapitre des salaires des athlètes, le champion d'Afrique a fait savoir « qu'il ne perçoit pas de salaire, mas perçoit des primes en cas où il s'adjuge des titres ». Concernant son non-engagement avec le Groupement sportif des pétroliers, Bouraâda soulignera : « L'exigence de signer un contrat à objectif m'a empêché de porter les couleurs du GSP. Je travaille sérieusement pour atteindre le sommet. Mais je suis un sportif qui se fixe des objectifs avec son coach », conclut-il.


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