Il croit au changement du régime politique. Selon lui, un jour, il y aura un changement. Sa devise : « Si l'empire Ottoman a fini par être renversé après des siècles, en Algérie tout est possible. » Un espoir auquel Abdelkader Benkhaldi tient beaucoup. A peine 25 ans, Abdelkader, cadet de sa famille, a d'abord opéré un changement radical au niveau des siens. Depuis des années, la famille qui était convaincue des idées du FLN a fini par être partisane du MSP. Ses frères et s'urs ainsi que le père - qui était adhérent au vieux parti - sont tous actuellement convaincus des idées du parti de Bouguerra Soltani. Exemple de réussite, à sa rentrée à l'université de Sidi Bel Abbès, Abdelkder Benkhaldi ne s'est pas seulement contenté de ses études en gestion. Dès sa première année, il adhère au Mouvement de la société pour la paix (MSP). Etude et politique, une bataille menée parallèlement, jusqu'à ce jour où d'autres ambitions pointent à l'horizon. A cette époque, plus jeune et moins mûr, ses idées partisanes l'ont poussé à affronter d'autres jeunes dits « d'opposition ». Pas de galas et pas de musique dans les cités universitaires, tout le monde se souvient de ces étudiants dits « islamistes ». Son combat et son travail partisan avaient commencé depuis ces cités d'hébergement et les amphithéâtres. Il était à l'époque un adhérent de l'Union générale des étudiants libres (UGEL), branche du MSP, activant sans fatigue. Pendant son cursus universitaire, il crée l'Association des activités touristiques et de loisir pour les jeunes dont il est encore président. Décrochant sa licence en 2006, Abdelkader perce mieux dans ce qui devient une année plus tard une carrière politique. A côté de sa boîte de communication qu'il gère à Alger, il est chargé du site web du parti au siège national. Il ne s'arrête pas en si bon chemin. Il ambitionne d'être chef' du parti. « Pourquoi pas ' », dit-il. Pendant la dernière élection présidentielle, Abdelkader avait créé lepresidentbouteflika.com. Sa vision est simple : « Pour un changement politique, il faut choisir entre la violence, les armes, la guerre ou le combat politique, et moi, j'ai opté pour la politique », explique-t-il. Pour lui, les jeunes de nos jours sont dans le tort absolu. Ils veulent, à son avis, le beurre et l'argent du beurre. « En exigeant un changement du régime politique et l'amélioration des conditions de vie tout en restant les bras croisés sans faire de politique, c'est incompréhensible. Il n'est pas question d'avoir du nouveau dans notre vie sans avoir combattu politiquement. Peu importe la tendance, le plus urgent est que les jeunes épousent la politique », tranche-t-il. Abdelkader ne veut pas épouser une fille d'une autre tendance que la sienne. Sa future épouse doit être du MSP ou, au moins, convaincue de ses idées.
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Posté Le : 29/08/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : Nassima Oulebsir
Source : www.elwatan.com