M'zab

Les habitants et les pouvoirs publics sont appelés à travailler main dans la main pour améliorer le cadre de vie dans cette contrée et préserver un environnement soumis aux aléas du climat.Lève ta voix, non au-dessus du niveau de la mer», tel est le slogan donné cette année par la communauté internationale pour célébrer la Journée mondiale de l'environnement qui coïncide avec le 5 juin de chaque année. Une occasion pour les pays du monde de rappeler la nécessité de conjuguer les efforts afin de mener des actions de sensibilisation sur la protection de l'environnement et les mesures incitatives pour atteindre cet objectif. Et pour célébrer cet événement, la wilaya de Ghardaïa a concocté à cette occasion un programme riche en activités, mettant en exergue la valeur majeure d'un environnement propre pour l'évolution saine de l'être humain.Et parmi ces activités ayant eu lieu sous les toits de la maison de l'Environnement de Bouhraoua, sur les hauteurs de la ville Ghardaïa, on trouve en premier lieu une exposition dédiée aux différents travaux qu'assurent dans cette logique de la protection de l'environnement plusieurs secteurs, dont les services des forêts, la direction des ressources en eau, l'Office national d'assainissement (ONA) et l'Entreprise nationale de la gestion des centres d'enfouissement technique (ENGCET), sans omettre l'apport du mouvement associatif et le mouvement des Scouts algériens dans ce domaine.D'autre part, le grand public aura droit parallèlement à d'autres animations, dont des concours en dessin, des ateliers en travaux manuels et loisirs écologiques, mais aussi des conférences sur la diversité biologique et le rôle des énergies renouvelables dans la protection de l'environnement. A vrai dire, toutes ces démarches sont à encourager, mais un grand travail reste à faire en matière de protection de l'environnement dans cette wilaya.A titre illustratif, les égouts qui ruissellent à ciel ouvert tout au long des abords de la commune d'El Atteuf, qui représentent un danger néfaste pour la santé publique, sans parler de ceux qui déferlent sur le grand lac de Hassi El Garra, dans la daïra d'El Ménéa, classé, doit-t-on le rappeler, parmi les zones humides à protéger à l'échelle mondiale vu sa richesse biologique, ne sont qu'une partie infime des grands travaux qui attendent les autorités publiques afin de cristalliser leurs idéaux tant chantés dansles moments occasionnels que réels.