L'Algérie est dotée d'un sol des plus riches sans parler des autres richesses naturelles et cela lui permet d'oser de s'en tirer toute seule de la crise actuelle qu'elle traverse, conséquence de la baisse de ses revenus pétroliers, même si cela est dur. C'est dire que les efforts à consentir pour se tirer d'affaire tout seul sont immenses et devraient aboutir à davantage de sacrifices afin de se relever suffisants. Encore faudra-t-il que les remèdes soient bien prescrits. Et il est de la première priorité du nouveau gouvernement de M. Tebboune de nourrir l'espoir de valoriser avec volontarisme le produit local, la détermination d'exploiter assez pour payer les importations et aussi engendrer une épargne suffisante pour le développement national et sa continuité. En un mot, être capable de vivre par ses propres moyens. C'est ici que l'Exécutif gouvernemental et les milieux économiques devront chercher un sens au débat sur l'avenir social et économique du pays, lequel à un lien autrement important que toute autre priorité. En effet, dans un monde régi par la raison financière, économique et politique, il y a beaucoup à dire en faveur d'une telle situation et du choix adéquat de ses solutions. Pour beaucoup, l'entame serait dure, mais il faut s'attendre à une action multisectorielle de la part du nouveau gouvernement tendant à sortir de l'impasse. En effet, tout plaide à penser que l'Exécutif gouvernemental se prépare bien pour tirer les ficelles financières et économiques en conséquences. Elles ne visent à rien moins qu'à éliminer de l'ordre économique national les obstacles au développement et à promouvoir de nouvelles mesures, voire de nouvelles réformes structurelles en faveur d'une période plus aisée. Dans cette perspective, il apparaît à la première lecture des informations en échos depuis la passation de pouvoir entre le Premier ministre M. Abdelmadjid Tebboune et son prédécesseur Abdelmalek Sellal, qu'un travail fantastique de repérage des obstacles au développement est en train de se réaliser au niveau du gouvernement et ce, dans le but de diagnostiquer les raisons de la " torpeur économique " en dehors de la crise du baril de pétrole. Ce repérage apparaît d'autant plus urgent que le modèle économique actuel est dépassé par de nouvelles exigences. Quelle meilleure occasion que le Plan d'action du gouvernement pour " démocratiser " l'économie nationale. Beaucoup d'indices des déclarations premières du Premier ministre, Tebboune signalent par le caractère illimité des mesures à venir et dans leur finalité socio-économique ou par un nouveau style tellement clair que toutes les interprétations encourageantes sont permises.Dans ce sillage de sortie de crise, il y a lieu de rappeler que l'Algérie possède les élites intellectuelles les plus subtiles du continent et qu'elles sont capables avec un peu de volonté de satisfaire aux exigences présentes et de se mettre à l'analyse de ces mystères opaques introduits par la crise actuelle et leurs impacts négatifs sur le développement national. Personne en dehors des Algériens ne sait ce qui devrait être réalisé en conséquence pour sortir de cet imbroglio dans lequel se débat le pays et cela mérite d'être pris en considération avec la plus grande prudence et le plus grand sérieux financier et économique. Pour tout un chacun, mieux vaut agir pour réussir à négocier favorablement cette mauvaise période, que de se " borner " au débat stérile. Et devant l'immensité des défis à surmonter, il ne faut pas avoir ce sentiment d'inquiétude et de découragement. Pourtant, il suffit de ne pas se laisser gagner par la résignation. Le Chef de l'Etat, M. Abdelaziz Bouteflika n'a-t-il pas à plusieurs occasions souligné que tous ensemble, en partageant les efforts, " nous pouvons surmonter la crise ". Donc il faut un certain courage pour réagir à la morosité. Que d'aucuns osent d'abord de changer leur regard, leurs préjugés sur le renouveau national, car un vrai regard positif dépourvu de rancunes et d'animosité libère l'action et la créativité, chez celui qui porte ce regard mais aussi chez celui sur lequel est porté, c'est-à-dire opté pour un nouveau comportement, un nouveau départ qui puisse dans une difficulté ou un échec être la force pour un nouveau lendemain plus avantageux sur le plan socio-politique. Ce regard positif vers " La Maison Algérie " mène inéluctablement à l'engagement citoyen, une réelle force d'entraînement, un état d'esprit national qui renforce la solidarité nationale, les complémentarités et la cohésion dans la société algérienne. Une somme de préalables qui sécurisent, sortent de l'immobilisme et créent des ponts tout en donnant un souffle nouveau à l'avenir politique, économique et social du pays et de la nation.Dans ces conditions, il est vrai, pour l'Algérie, le principe d'une série de mesures spéciales en faveur d'un véritable décollage économique s'impose au plus vite. Ces mesures spéciales suivies de réformes structurelles, distinctes des mesures générales déjà prises et engagées doivent procurer à l'économie nationale de nouveaux indicateurs et des avantages supplémentaires ; et enfin un régime privilégié pour une gouvernance économique et financière qui devrait se multiplier pour atteindre les objectifs tracés. C'est dire combien, les véritables interlocuteurs du gouvernement à considérer sur le plan socio-économique devraient être là, à la page, surtout que personne d'autre à part eux ne pourra les remplacer et prendre en leur nom, quelque engagement, contribution que ce soit pour l'intérêt suprême du pays et de l'économie nationale, car la conjoncture économique et sociale difficile et pleine d'incertitude que connaît l'économie mondiale, et d'abord les pays les plus développés et ceux producteurs de pétrole, est un élément supplémentaire pour l'Algérie de s'engager résolument dans son nouveau modèle de croissance économique et d'exclure définitivement de son langage économique la " navigation à vue " qui a caractérisé par le passé la gestion économique. Il est urgent plus que jamais de passer de la parole aux actes ! Surtout que l'élargissement et la diversification de l'économie nationale, par l'entrée en vigueur du nouveau modèle de croissance, rend nécessaire un large débat sur la question. Une optique qui permet au monde économique de mieux connaître les revendications nationales dans ce domaine. Un vaste champ à explorer en somme. Le Premier ministre, M. Tebboune paraît assez bien connecté sur ce passage pour faciliter le jeu d'attente et de satisfaction des besoins de la société. Il paraît qu'il admet facilement que le débat en question est technique. Du même coup, le Premier ministre est tout à fait convaincu de priver ce débat de la possibilité pour d'aucuns de le "politiser ", c'est-à-dire de ne pas accorder d'attention à ceux qui tentent de le " dramatiser " et donc de vouloir attirer l'attention de l'opinion nationale sur de faux problèmes. Ce refus de la " politique politicienne " s'est retrouvé dans la composition de l'équipe gouvernementale nommée par le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika et qui comprend des ministres " spécialisés" dans tel ou tel domaine et pas assez de " politiques " capables de mettre le Plan d'action du gouvernement dans une mauvaise posture. Ce nouveau gouvernement en place a, outre, un pouvoir réel de décisions, de préparer les applications de ses mesures, décisions et autres réformes structurelles. La volonté soigneusement entretenue, d'obtenir l'aval du Parlement. Une chance de réorganiser en " douceur " le modèle économique national loin de la fureur et de la confusion sociale que d'aucuns souhaitent à dessein ' Tout est donc en place pour que le développement à l'horizon 2019 soit celui de l'explosion du progrès et de la prospérité !
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Posté Le : 14/06/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : B C
Source : www.lemaghrebdz.com