Algérie

M'sila / Hammam-Belaribi



M'sila / Hammam-Belaribi
Fraîcheur n Avec les premières «offensives» de la chaleur de l'été et l'absence (ou presque) de piscines à M'sila, les jeunes et les moins jeunes de cette ville jettent leur dévolu sur les oueds, les sources thermales et les plans d'eau disséminés çà et là pour «piquer une tête».Le site thermal de Hammam-Belaribi, constitue en effet, en ces jours caniculaires le lieu de prédilection des jeunes et moins jeunes en quête de détente et de relaxation. Ses eaux, de par leur forte teneur en soufre, sont particulièrement indiquées pour le traitement de nombreuses maladies de la peau et la température modérée de ses eaux permet aux curistes de supporter le bain même en période de fortes chaleurs. Située à 10 km au nord de M'sila, dans la localité appelée barrage du Ksob, se dressant sur l'oued éponyme, au chef-lieu de wilaya, Hammam-Belaribi est pris d'assaut quand le thermomètre affiche, dans la capitale du Hodna, 45 degrés Celsius à l'ombre. Les baigneurs de plus en plus nombreux s'organisent alors en groupes et se répartissent les lieux de baignade, entre le site de l'eau thermale soufrée de Hammam-Belaribi, le préféré pour ceux qui s'initient à la natation, et la rive gauche de l'oued Ksob, en contrebas. Les nageurs avertis optent pour une mare d'eau profonde, non loin de Hammam-Belaribi, creusée par la nature et alimentée par l'oued Ksob qui fait le bonheur des jeunes, en ce mi-juin. Le décor idyllique alliant l'enchevêtrement des arbres et la fraîcheur de l'eau donne au site une touche magique et le rend très prisé même pour les enfants qui s'adonnent, à c?ur joie, aux loisirs aquatiques. Peu soucieux des risques liés à la baignade dans des zones polluées et les plans d'eau qui pourraient être toxiques, de jeunes téméraires n'hésitent pas à effectuer des plongeons acrobatiques depuis un perchoir en béton. La plupart de ces jeunes, rencontrés par l'APS, très confiants affirment qu'ils connaissent parfaitement les lieux et minimisent les risques d'un accident, bien que pour Abdelouahab Saïdi, un retraité de la Protection civile, «le risque est toujours potentiellement présent». Pour lui, de par les caractéristiques des plans d'eaux boueuses, rocheuses, très profondes et pleines de déchets, les baigneurs ne sont pas à l'abri de noyade ou de blessures. Un avis amplement partagé par Ahmed Adili, maître nageur exerçant dans la wilaya de Bouira qui souligne que contrairement aux lieux de baignade surveillés, les piscines et les plages notamment, les profondeurs des plans d'eau demeurent inconnues, et soutient que tout plongeon peut être fatal. Non loin de Hammam-Belaribi, une mare d'eau profonde, semblant avoir été créée par la nature spécialement pour les nageurs avertis, est également très «cotée»par les jeunes de la capitale du Hodna. L'affluence, en cette fin du mois de juin y va crescendo. Le paysage naturel et l'horizon infini donnent à ce plan d'eau quelque chose de magique, d'envoûtant. La fraîcheur de l'eau et l'enchevêtrement d'arbres tout autour, confèrent un charme inouï à l'endroit. A M'sila, la wilaya qui totalise 240 000 habitants, tout en espérant qu'un jour les projets de piscines et des activités nautiques retenus soient concrétisés, les jeunes dans cette wilaya des Hauts-Plateaux, à prédominance steppique et au climat semi-aride, se rabattent sur l'unique bassin de baignade, une piscine semi-olympique. Ceux qui n'ont pas la chance d'y accéder, prennent la destination des plans d'eau à leur risque et péril.


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