Le Secrétaire général du Mouvement En-nahda, Fateh Rebiai, a appelé vendredi au report des élections locales prévues le 29 novembre prochain compte tenu du retard accusé "dans l'installation de la Commission nationale de surveillance des élections (CNSEL) et ses sous-commissions de wilaya et de commune".
M. Rebiai qui présidait la réunion de la commission de wilaya de son parti de préparation des élections, a souligné que le retard accusé dans l'installation de la CNSEL n'a "pas permis à cette dernière de suivre le processus de révision des listes électorales".
Par ailleurs, a-t-il estimé, la CNSEL n'a pas été en mesure de suivre le traitement des dossiers des candidats au niveau des wilayas ni de constater les dépassements de l'administration".
Le retard accusé dans la répartition les plages d'antenne réservées aux candidats sur les chaînes de la télévision et de la radio nationales, constitue pour M. Rebiai un autre motif pour reporter la date du scrutin.
M. Rebiai a appelé à cette occasion la classe politique à "la concertation en vue d'une position appropriée pour rétablir l'ordre des choses". Il a par ailleurs déploré "les dépassements" enregistrés au niveau des listes électorales ainsi que "la bureaucratie" dans le traitement des dossiers des candidats et les représentants des partis au niveau local, d'où la nécessité, a-t-il insisté "d'écarter l'administration de l'opération électorale".
Evoquant le 58e anniversaire du déclenchement de la révolution du 1er novembre 1954, le secrétaire général du Mouvement En-nahda n'a pas manqué de rappeler "les crimes odieux du colonialisme dévastateur".
Il a indiqué dans le même contexte que les responsables français persistaient dans leur mépris à notre égard et continuaient de faire l'apologie du colonialisme, préconisant à ce propos la présentation, au parlement, du projet de loi criminalisant le colonialisme pour une reconnaissance "officielle" par la France de ses crimes.
M. Rebiai a en outre insisté sur le "renforcement du front interne pour faire face aux dangers qui guettent la frontière sud du pays".
L'Algérie "doit rester ferme dans ces positions de rejet de toute intervention militaire dans le nord du Mali tout en favorisant les solutions politiques et le dialogue avec les parties qui ont des revendications politiques", a-t-il ajouté.
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Posté Le : 02/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz