Algérie

M. Nouri plaide « pour une bonne gouvernance des médicaments » Clôture du séminaire sur les produits vétérinaires



M. Nouri plaide « pour une bonne gouvernance des médicaments » Clôture du séminaire sur les produits vétérinaires
En présidant la séance de clôture des travaux du séminaire sur les produits vétérinaires, qui vient juste après la conférence mondiale de l'OIE sur l'utilisation responsable et prudente des agents antimicrobiens chez les animaux, le ministre de l'Agriculture a tenu à préciser que l'Algérie produit plus de 30% de ses besoins en médicaments vétérinaires. « C'est un grand pas que l'Algérie a accompli en la matière. Il faut continuer à évoluer dans ce sens afin d'assurer suffisamment l'approvisionnement en médicaments vétérinaires », a indiqué Abdelwahab Nouri. Devant les experts étrangers, le ministre n'a pas omis d'évoquer les efforts consentis par l'Algérie en matière de lutte contre certaines maladies animales graves comme la fièvre aphteuse et la peste équine. Notre pays a été officiellement déclaré indemne de celle-ci par l'OIE en 2013. Abordant la santé animale en Algérie, le ministre explique que durant cette année, 19,5 millions de têtes ovines ont été vaccinées. Au sujet du cheptel national, le ministre rassure que l'Algérie compte une bonne production qui va influer sur le prix du mouton à la veille de l'Aïd. De son côté, Elisabeth Erlacher, représentante de la direction générale de l'OIE, qui a tenu à exprimer sa gratitude envers l'Algérie pour la réussite de cette rencontre interrégionale, a expliqué qu'« avec le progrès connu par l'Algérie en matière de prévention contre les maladies des animaux, le commerce international avec elle peut se faire en toute sécurité ». Elle a également indiqué que cette rencontre a permis aux participants de mettre l'accent sur la détection et le contrôle des maladies animales ainsi que les médicaments utilisés afin d'éviter la contrefaçon. Rachid Bouguedour, représentant de l'OIE pour la région Afrique du Nord, estime qu'il faut instaurer une politique de bonne gouvernance du médicament vétérinaire. Selon lui, « les meilleurs surveillants de la santé animale, ce sont les fermiers. Ce sont eux qui détectent en premier les maladies ». Il a également expliqué le rôle important et le déploiement des vétérinaires algériens pour contrer la contrefaçon. « Le maillage en matière de sécurité dans les pays maghrébins est important mais il faut toujours rester vigilant. Un médicament contrefait est parfois fatal pour l'homme qui consomme la viande », estime Rachid Bouguedour, qui précisera que les ovins doivent être dirigés à l'abattoir dix jours après leur vaccination. Ces journées ont permis également de faire part des expériences et de susciter des échanges entre les pays de la région et les différents acteurs concernés. Notons, enfin, que les représentants de l'OIE ont achevé leurs travaux par des propositions sur la nécessité de sécuriser la qualité des produits vétérinaires et d'assurer la bonne gouvernance du médicament.


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