M. Mohamed Bensalem nous écrit

Je suis étonné qu'un journal aussi sérieux que Le Soir d'Algérie et qu'un journaliste aussi chevronné que monsieur Maâmar Farah puissent s'autoriser à publier des assertions infondées de madame Ziouche Rachida sans aller les vérifier à la source ou par le biais d'un travail journalistique digne de ce nom.Dans l'espoir que vous publierez cette mise au point - ce qui est le SMIG en matière d'éthique journalistique - je vous informe d'ores et déjà que, n'en déplaise à madame Ziouche qui s'est fait hara-kiri elle-même, en refusant de travailler avec l'équipe du restaurant qu'elle a, pourtant, elle-même choisie en toute liberté, le pavillon d'Algérie a reçu la médaille d'or sur les 90 pays qui composent les 9 clusters.Cette médaille d'or a été attribuée par un jury international composé de 9 experts venus d'horizons divers et spécialisés dans la sécurité alimentaire, l'architecture et le design.Ce jury que nous n'aurions pas pu corrompre comme pourrait l'imaginer madame Ziouche, tiraillée par une haine enfouie et mal contenue suite au renvoi de son fils pour désobéissance et irrespect envers sa hiérarchie. Donc, il est inutile de lui rappeler que les moyens dégagés par l'Etat algérien ont été bien utilisés et ont permis à l'Algérie de briller au firmament de cette prestigieuse exposition universelle.Quant aux indemnités de l'équipe du commissaire, sa malhonnêteté légendaire la pousse à feindre l'ignorance qu'elles ont été fixées par un arrêté interministériel signé, entre autres, par Monsieur le Ministre des Finances.Concernant le restaurant qu'elle compare à une gargote, je l'invite à consulter les suppléments gastronomiques du prestigieux journal italien Il Corriere dela Sera qui l'ont classé dans le Top Ten sur les 500 restaurants que comptait Expo-Milano 2015.Quant à elle, le chef Amine Mecili, très connu et médiatisé en Algérie vous dira, si un jour vous l'invitez, que madame Ziouche qui, soit dit en passant, connaît beaucoup plus la cuisine marocaine qu'algérienne, ne sait pas préparer la «sardine bedderssa» : élémentaire mon cher...'maâmar Farah. Sur un autre plan, en lisant sa diatribe contre la participation algérienne à Expo-Milano 2015, on remarque qu'elle use et abuse de formules teintées de nationalisme, alors qu'on a été surpris de la voir voyager avec un passeport français. Alors trêve de surenchères. On est algérien ou on ne l'est pas. Et si on ne l'est pas comme cette dame, on doit s'occuper du pays qui lui a offert, au prix de compromissions, le passeport de couleur autre que le vert pour lequel sont morts de valeureux martyrs.Ceci dit, je demeure à votre entière disposition pour d'autres éclairages tout en me réservant le droit d'ester en justice la dame en question pour diffamation et mensonges.Cordialement, Mohamed Bensalem, Commissaire général de l'Algérie à l'Exposition universelle de Milan 2015.