Le président du Conseil supérieur de la langue arabe (CSLA), Azzedine Mihoubi, a souligné, hier à Alger, la nécessité d'amorcer une réflexion autour des moyens de réaliser la « sécurité linguistique », comptant désormais parmi les questions importantes posées avec acuité dans nombre de pays. Les changements effrénés que connaît le monde ont généré « un conflit sans précédent dans le sens de l'affirmation du moi et la consécration de l'identité à travers la langue » posant avec acuité la question de la « sécurité linguistique » dans les pays multilingues ou ceux dont la langue est menacée de perdition », a indiqué M. Mihoubi au forum du journal DK News. Cette question fait l'objet d'une étude entamée par M. Mihoubi en 2006 et axée autour de la réalité des langues dans le monde notamment à la lumière des changements qu'il connaît à plusieurs niveaux. L'importance de la question réside dans l'extinction d'une langue tous les quinze jours, a affirmé le président du CSLA avant de rappeler que les experts de l'Unesco prédisent la perdition de 90% des langues actuellement usitées d'ici à 2100. Entre autres signes annonciateurs de la perdition progressive et continue des langues du monde, figure la chute de leur nombre qui est passé de 30.000 avant 2000 ans à 5.000 parlées actuellement.
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Posté Le : 24/07/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Horizons
Source : www.horizons-dz.com