Algérie

M.Medelci à propos du conflit malien : L'Algérie ne peut pas renvoyer les réfugiés qui sollicitent son aide


" L'Algérie ne peut pas renvoyer des réfugiés maliens qui sollicitent son aide ", a indiqué hier, le ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci, souhaitant que cette situation puisse trouver une solution. "Tant que la situation au Mali est celle que nous connaissons aujourd'hui, nous ne pouvons pas exclure les réfugiés maliens qui viennent en Algérie comme ils viennent d'ailleurs, des autres pays de voisinage", a déclaré le chef de la diplomatie algérienne, en marge de la cérémonie d'ouverture de la session de printemps de l'Assemblée populaire nationale. M. Medelci, a, toutefois, exprimé le v?u de voir le conflit malien réglé pour permettre aux réfugiés maliens de rentrer chez eux. "Ce que nous souhaitons, est que cette situation ne soit pas une situation définitive pour que les réfugiés puissent, le plus rapidement possible, repartir chez eux dans un Mali qui, non seulement est, de plus en plus, en train de revendiquer son unité mais de travailler, gouvernement comme opposition, à la consolidation de cette unité nationale", a-t-il souligné. Tout récemment, M. Medelci avait réitéré la disponibilité de l'Algérie pour une médiation dans le conflit au nord du Mali. "Nous mettons à la disposition de nos frères maliens notre capacité de médiation et nous souhaitons voir les différentes parties au Mali s'asseoir autour d'une même table pour régler leurs problèmes dans le respect de l'unité territoriale du pays", avait-il déclaré.Ma visite à Tripoli est destinée à écouter les responsables libyens
Sur un autre registre, M.Mourad Medelci a indiqué que sa visite prévue aujourd'hui à Tripoli en Libye, a pour but d'écouter les responsables de ce pays sur ce qu'ils considèrent comme points importants pour les relations bilatérales. "Nous allons examiner tous les points et surtout écouter nos amis libyens sur ce qu'ils considèrent comme étant les points d'ancrage les plus importants de nos relations bilatérales", a-t-il laissé entendre. Et d'ajouter à la presse: "Nous allons les écouter puis nous vous tiendrons informés".
Le chef de la diplomatie algérienne a, toutefois, qualifié cette visite d'une journée d'étape s'inscrivant dans une série de visites à effectuer dans les deux pays, précisant au passage que celle-ci intervient suite à plusieurs rencontres bilatérales. M. Medelci a, dans ce sens, cité la rencontre du président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, avec le président du Conseil national libyen de transition (CNT), M. Mustapha Abdeljalil, les entretiens entre les Premiers ministres des deux pays à Addis Abeba, ainsi que la visite effectuée, il y a quelques semaines, par une importante délégation algérienne conduite par le secrétaire général du ministère de l'Intérieur. Il a, par ailleurs, ajouté qu'"il n'y a rien à normaliser entre les deux pays (l'Algérie et la Libye ) qui ont des relations normales".
Enlèvement de l'Italienne au sud algérien : "Pas d'informations de nature à faire avancer les choses"
Concernant une ressortissante italienne, enlevée en février 2011 par un groupe de terroristes dans la région d'Alidena, située à 250 km au sud de Djanet, M. Mourad Medelci a affirmé hier, qu'il n'avait pas, pour le moment, de nouvelles informations. "Pour l'instant, je n'ai pas d'informations qui soient de nature à faire avancer les choses", a déclaré le ministre. Pour rappel, la touriste italienne était une cliente de l'agence touristique "Ténéré" pour un séjour de 14 jours, dont la première semaine a été écoulée dans la région de Tadrart, rappelle-t-on. Au huitième jour, elle s'est rendue à Djanet pour se ravitailler, avant d'être prise en filature par deux groupes de terroristes équipés d'armes automatiques, à bord de deux véhicules tout-terrain. A son retour, en compagnie de son guide, vers Alidena, dans la région de Tadrart, les deux groupes armés étaient intervenus et ont pris en otage la touriste italienne, alors que son guide et un cuisinier qui était avec eux ont été relâchés. Les terroristes ont ensuite autorisé leur otage à utiliser leur téléphone cellulaire pour avertir le patron de l'agence Ténéré à Djanet, qui a aussitôt alerté les services de sécurité.
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