Algérie - Azzefoun


M’hamed Issiakhem

M’hamed Issiakhem est né le 17 juin 1928 au douar Djenan près d’Azeffoun, en Grande Kabylie ; il passe son enfance à Relizane. En 1943, il manipule une grenade récupérée dans un camp militaire américain, qui explose ; ses deux sœurs et un neveu décèdent, lui-même est hospitalisé pendant deux ans, il est amputé du bras gauche.

M’hamed Issiakhem est né le 17 juin 1928 au douar Djenan près d’Azeffoun, en Grande Kabylie ; il passe son enfance à Relizane. En 1943, il manipule une grenade récupérée dans un camp militaire américain, qui explose ; ses deux sœurs et un neveu décèdent, lui-même est hospitalisé pendant deux ans, il est amputé du bras gauche.

M’hamed Issiakhem est né le 17 juin 1928 au douar Djenan près d’Azeffoun, en Grande Kabylie ; il passe son enfance à Relizane. En 1943, il manipule une grenade récupérée dans un camp militaire américain, qui explose ; ses deux sœurs et un neveu décèdent, lui-même est hospitalisé pendant deux ans, il est amputé du bras gauche.

M’hamed Issiakhem a été élève de la Société des Beaux Arts d’Alger, de l’École Nationale des Beaux-Arts d’Alger, et du maître miniaturiste Omar Racim de 1947 à 1951, frère de Mohamed Racim (1896-1975), il se lie d’amitié avec l’écrivain Kateb Yacine.

Il intégrera ensuite l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris (1953-1958). C’est à Paris qu’il réalise sa première exposition, il y retrouve son vieil ami Kateb Yacine. Les deux artistes seront inséparables. Il séjourne en RFA et en RDA et réalise en 1959 une exposition à Leipzig. Il obtient une bourse de la Casa Velazquez en 1962. C’est à cette période qu’il rentre en Algérie. Dessinateur pour le quotidien Alger Républicain jusqu’en 1964, il participe à la fondation de l’Union nationale des Arts plastiques, et aux principales expositions collectives en Algérie, ainsi qu’à de nombreuses expositions de peintre algériens en France.

Chef d’atelier à l’École nationale d’architecture et des Beaux-Arts d’Alger en 1964, il est directeur de l’École des Beaux-Arts d’Oran de 1964 à 1966. Il illustre plusieurs œuvres de Kateb Yacine. Sa première rétrospective se déroule à Alger en 1969. Il est Professeur d’art graphique à l’École Polytechnique d’Architecture et d’Urbanisme à Alger en 1971. Il reçoit une médaille d’or à la Foire internationale d’Alger en 1973. En 1980, lui est décerné le premier Simba d’Or (Lion d’or de l’Unesco pour les Arts Africains) à Rome. Il est décédé le ler décembre 1985 à Alger .

Il a réalisé de 1965 à 1982, à une exception près, tous les billets de banque et de nombreux timbres-poste algériens. Expositions personnelles à Alger en 1974, 1982, 1984, à Tunis en 1985. Nombreuses expositions collectives en Algérie et à l’étranger. Il recevra à titre posthume le diplôme de mérite de l’Algérie en Arts plastiques en 1987.

Rétrospective commémorative à Alger et expositions à Oran et Bejaïa en 1986. " Baya, Issiakhem, Khadda " au musée des Arts Africains et Océaniens de Paris en 1987 et à la Vieille Charité de Marseille en 1988. M’hamed Issiakhem a exercé une grande influence sur la peinture moderne algérienne et a contribué à l’imposer dans l’Algérie indépendante. Il est l’un des plus grands artistes algériens de notre époque. Il laissera une femme et plusieurs enfants.




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