Algérie - Revue de Presse

M'Chedallah : Une école primaire sans cantine



Les écoliers de Zouzamane, localité sise en contrebas du chef-lieu communal de M'Chedallah, souffrent le martyre à cause de l'inexistence d'une cantine qui permettra aux élèves de prendre une soupe chaude en ces temps de froid, et parvenir ainsi à suivre normalement leurs cours. Ne dit-on pas, en fait, que le ventre creux n'a pas d'oreille. « Outre l'absence de ce moyen élémentaire pour se réchauffer les tripes, nos enfants traînent sur leurs dos de lourds cartables, remplis de livres souvent inutiles. C'est à imaginer le calvaire d'un gamin de six ans qui fait la navette entre la maison et l'école avec, en prime, un ventre creux'c'est terrible non ! », vocifère Mohand, parent d'élève, venu récupérer son fils, au sortir de l'école. Ce dernier, conçoit mal le fait que les autorités n'ont pas daigné construire une petite cantine qui serait, selon lui, un moyen de stabilité aux élèves, et ce, en leur évitant le calvaire de rentrer à la maison à 12h, histoire de manger, pour regagner en suite l'école vers 13h. D'autres parents d'élèves appréhendent, quant à eux, le phénomène d'enlèvement des enfants notamment après l'affaire de la localité d'Ahnif où fut avortée une tentative d'enlèvement de deux enfants par des soi-disant mendiantes. Les auteurs de cette affaire qui a, pour rappel, défrayé la chronique locale sont, présentement, derrière les barreaux. « Il faut qu'il y ait une sécurité sur ces routes obscures et aux abords de nos écoles pour parer contre tout ce qui pourrait nuire à la quiétude et à la sécurité de nos enfants », propose un enseignant qui ne manquera pas de rappeler que l'ouverture d'une cantine est nécessaire pour les apprenants.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)