Algérie

M'Chedallah : Des projets de réhabilitation en berne


Des projets de réhabilitation d'infrastructures dans la commune de M'Chedallah, à l'est de la wilaya de Bouira, ne sont pas encore concrétisés.C'est le cas, notamment, pour la partie nord du boulevard principal qui a pourtant bénéficié d'une enveloppe financière de 8 milliards de centimes, accordée fin 2018 dans le cadre du Fonds de garantie des collectivités Locales (FGCL). Chaque année qui passe, trottoirs et chaussée se dégradent de plus en plus.
«Le dossier du projet est entre les mains de la Direction de l'Urbanisme, de l'Architecture et de la Construction de la wilaya de Bouira. Nous avons appris que l'étude a été faite après la levée des réserves. Reste le coup d'envoi pour la concrétisation du projet», dira le P/APC. Quant au programme d'aménagement dont a bénéficié la commune dans le cadre du Plan communal de développement (PCD), le même responsable avance qu'ils ont été tous achevés.
Cependant, la ville de M'Chedallah n'a pas connu un grand changement. Non loin du siège de la daïra et de l'APC, le vieux bâti datant de l'ère coloniale menace ruine et offre une hideuse image qui n'honore pas la cité d'Imcheddalen. Un énorme retard est à rattraper dans d'autres domaines, notamment en matière d'infrastructures de détente et de loisirs.
Les deux jardins publics au chef-lieu se trouvent dans un piteux état. Le plus ancien baptisé Jardin Asker Akli, implanté à proximité de l'EPH, a déjà bénéficié, il y a plus de deux années, d'un montant estimé à six millions de dinars pour sa réhabilitation. Les travaux n'ont été engagés que la semaine écoulée.
Quant à l'état du nouveau jardin public, réalisé avec près de deux milliards de centimes en 2015, il est désolant. Faute d'entretien, seule sa clôture en béton est restée intacte. Les quelques jeux installés ont été tous saccagés. Idem pour la fontaine. «C'est de l'argent jeté par la fenêtre. Ce jardin ne dispose d'aucune commodité. Il est tout sauf un lieu de détente», dira un riverain.
L'autre phénomène ayant fait son apparition, ces derniers temps, est la prolifération du commerce informel.
Des dizaines de marchands ambulants de différentes régions occupent les trottoirs du chef-lieu. Des baraques ont été même installées à quelques mètres de l'immeuble abritant l'Inspection Territoriale du Commerce.
Pourtant, la commune dispose de deux marchés couverts, mais qui demeurent exploités. «C'est un phénomène qui nous dépasse. Quant aux deux marchés couverts, ils ont été implantés dans des lieux inadéquats pour l'exercice de l'activité commerciale», a tenu à expliquer le P/APC.
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