M. Chebab Mohamed (responsable de la salle omnisports du CREPS d’Aïn El-Türck)

«Bouali Fouad m’a impressionné» Cette remarque provenant d’un responsable des installations, du CREPS, utilisées durant près d’une année par l’ASMO, dirigée par M. Bouali, voulait tout dire. Parallèlement à cette déclaration survenue au lendemain de la décision de quitter le club prise par le coach, l’on se rappelle que voilà une dizaine de jours, ce technicien avait répondu à une question d’un confrère : «Il est regrettable que des énergumènes ne viennent que le jour du match pour scander, haut et fort, des mots obscènes envers les joueurs, le staff, et exigeant que tel doit sortir et un tel doit rentrer alors qu’ils sont loin des réalités des séances préparatoires de la vie du club».En un mot, certains manquent, énormément, d’éducation pour assister au spectacle, accepter sportivement les résultats, et respecter les joueurs du club, les adversaires, les officiels. Si nous revenons aux appréciations de M. Chebab, témoin de toutes les séances de l’ASMO au CREPS d’Aïn El-Türck, contacté ce 16/09/06, il nous répondit : «L’ASMO devrait être fière de tout le travail pédagogique et scientifique prodigué par M.Bouali qui dialoguait et enseignait comme un père devant ses enfants». Questionné sur la conduite du coach pendant les entraînements, M.Chebab répondit : «Cet entraîneur m’a impressionné par son éducation, son comportement très correct et sa manière très influente de rappeler à l’ordre n’importe quel joueur distant ou rêveur lors des séances». Et notre interlocuteur de clôturer ce bref entretien par cette phrase : «Des entraîneurs pareils à M. Bouali possédant un bagage intellectuel, une expérience riche de joueur et une psychopédagogie de ce calibre, se comptent sur les doigts d’une seule main ici en Algérie et c’est dommage pour l’ASMO si elle venait à perdre... un deuxième Belayachi». N. Benouda