Tenues par des règles prudentielles, les banques n'ont aucun droit d'octroyer un crédit pour financer un projet présentant un grand risque. Ce sont là les propos tenus par le délégué général de l'ABEF (Association des banques et établissements financiers), M. Abderhmane Benkhalfa.Selon M. Benkhalfa, le rejet de dossiers par certains établissements financiers obéit à plusieurs critères. Les banques concernées par le financement des projets soutenus par les dispositifs précités disposent de mesures particulières pour traiter les dossiers qui leur sont soumis. En plus des délais de traitement qui leur sont imposés, les banques doivent tenir compte de la maturité du projet aussi bien sur le plan économique et en termes d'études de prévisions. «Les banques sont tenues de regarder les dossiers en profondeur», a soutenu M. Benkhalfa, mettant l'accent sur le risque sectoriel, les prévisions économiques et financières du projet. Cependant, aucune banque n'a le droit d'octroyer un crédit s'il présente un grand risque» a-t-il souligné. Outre la consistance du projet, les services chargés de l'étude des dossiers doivent tenir compte de l'aspect «concurrence dans la région». Autrement dit, l'étude de l'impact sur le marché par rapport à la particularité de chaque région. Selon M. Benkhalfa, l'octroi rapide et facile de crédits ne sert ni les établissements financiers ni les porteurs de projets. «Faciliter le crédit n'est pas une option bénéfique», a-t-il souligné laissant entendre que certes les délais de traitement de dossiers ont sensiblement diminué, mais il faut l'effecteur dans le moindre détail.
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Posté Le : 24/10/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Safia D.
Source : www.horizons.com