Un parti politique, en l'occurrence Al Karama, appelle au report de l'élection présidentielle. Son président, Mohamed Benhamou, s'est dit pour la reprogrammation de ce scrutin, prévu en avril prochain, à une date ultérieure. « Je suis pour la reprogrammation de la présidentielle fin d'avoir le temps de bien préparer cet important rendez-vous », a-t-il soutenu, hier, lors d'une conférence de presse animée à Alger. Toutefois, il s'est dit pour l'achèvement rapide du projet de la nouvelle Constitution. Un texte dont « la mouture finale sera connue durant la première semaine du mois d'octobre prochain avec la proposition d'un régime présidentiel, un poste de vice-président et un mandat présidentiel de 7 ans », a-t-il affirmé.Au sujet du dernier remaniement ministériel, M. Benhamou l'a qualifié de « changement historique ». « Nous sommes passés à une gouvernance professionnelle car le changement tant attendu par les Algériens est un changement profond et sans aucune pression étrangère. Aujourd'hui, le président de la République jouit de toutes ses prérogatives », estime Benhamou pour qui l'Algérie vient de connaître une nouvelle mutation politique « pacifique et intelligente ». Evoquant la désignation des nouveaux ministres, le président d'Al Karama estime que c'est une composante gouvernementale qui répond aux aspirations de cette mutation politique. Ainsi, pour M. Benhamou, la désignation de Tayeb Louh à la tête du ministère de la Justice est un bon choix du fait que ce dernier est un magistrat qui « maîtrise bien ce domaine ». L'orateur estime aussi que la désignation de Tayeb Belaïz à la tête du ministère de l'Intérieur permettra de mettre en 'uvre certains mécanismes pour mieux maîtriser et gérer ce département stratégique qui a pour mission, d'offrir toujours un meilleur service public aux citoyens algériens. Continuant sur sa lancée, le premier responsable du parti Al Karama a vivement critiqué une certaine presse « qui a a essayé de tromper l'opinion publique sur ce remaniement historique ». « Nous sommes pour la liberté de la presse, pour une presse privée mais pas pour une presse qui incite à diviser le peuple algérien. Il y a une ligne rouge qu'il ne faut pas dépasser », prévient-il.
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Posté Le : 16/09/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Benkeddada
Source : www.horizons-dz.com