Algérie

M. Benbouzid Atallah, secrétaire général de la Chambre d'agriculture de Biskra : «Les banquiers n'ont pas la culture d'assister les agriculteurs»



M. Benbouzid Atallah, secrétaire général de la Chambre d'agriculture de Biskra : «Les banquiers n'ont pas la culture d'assister les agriculteurs»
Photos : Slimane Sari. Selon certaines sources, la production de dattes va connaître une baisse considérable, en raison des pluies automnales qu'a connues la région au début du mois de septembre ; qu'en est-il ' Tout à  fait, la wilaya de Biskra a connu au début de l'automne des pluies considérables. Mais ce n'est pas une catastrophe du moment que la majorité des agriculteurs ont couvert les régimes de dattes à  l'aide de pochettes en plastique. Certes, il y avait des pertes mais elles sont insignifiantes. On est au début de la saison de cueillette et le produit existe sur le marché en grandes quantités.On apprend que la qualité Deglet Nour va directement à  l'exportation ... A Biskra, il y a 28 entreprises spécialisées dans le conditionnement et l'exportation des dattes. Ces entreprises vendent 80% des produits à  l'étranger. Même le conditionnement de la production des autres wilayas se fait à  Biskra. En ce qui concerne la production par rapport à  l'an dernier ' La production augmente chaque année. Nous enregistrons à  chaque fois de nouveaux palmiers plantés au niveau de toute la wilaya dans le cadre du plan national pour le développement agricole. Les palmeraies de Biskra comptent actuellement 4,2 millions de palmiers dont 2,5 millions produisent Deglet Nour.  Quels sont les problèmes auxquels font face les agriculteurs ' Tous les travaux agricoles sont pénibles. Les dattes en particulier demandent beaucoup d'argent surtout l'entretien et la couverture des régimes. Certes, le ministère a mis à  la disposition des agriculteurs le crédit Rfig, mais pour l'instant ce crédit est bloqué au niveau des banques. Les banquiers n'ont pas encore cette culture d'assister les producteurs de dattes. Si les agriculteurs avaient  bénéficié de ce crédit à  temps, la récolte aurait pu àªtre tripler. Concernant l'exportation de ce produit, les exportateurs souffrent du financement. Les crédits documentaires ne facilitent pas la tâche. Actuellement, les exportateurs signent des contrats, dans la plus grande part, moraux avec les producteurs. Ils prennent leurs marchandises et l'exportent pour recevoir leurs créances 4 ou 5 mois après.  Votre message ' En vue de promouvoir la qualité et la quantité de la dette, je demande, au nom de la Chambre d'agriculture de Biskra, le financement de ce produit qui est le premier produit d'exportation hors hydrocarbures. L'agriculture saharienne demande beaucoup de moyens. Les labours à  l'aide des tracteurs coûtent 2 400 DA/heure et la préparation des cuvettes coûte  2 500 DA. Les travaux du sol, les labours, la réfection, la fertilisation etc demandent énormément d'argent. La demande des producteurs de dattes demeure le financement sinon pour ce qui est de techniques, nos instituts d'agronomie forment des techniciens et ingénieurs de renom.


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