Algérie

Lynda Chouiten, Lauréate du prix Assia-Djebar «Le Sila est une bouffée d'oxygène»



Publié le 16.11.2024 dans le Quotidien l’Expression
Lynda Chouiten est romancière, nouvelliste et essayiste. Elle est lauréate du grand prix Assia-Djebar pour son roman Une valse. Les Blattes orgueilleuses est son dernier roman.
L'Expression:Votre première séance de vente-dédicace vous a permis de présenter votre nouveau roman. Comment s'est-elle déroulée?

Lynda Chouiten:Je suis très satisfaite de ma première vente-dédicace. Comme c'était le tout début du salon, il n'y avait pas une très grande foule et je craignais de me retrouver seule au stand. Mais le contraire s'est produit: de nombreuses personnes, qu'elles soient amies virtuelles ou inconnues, se sont déplacées pour me voir et s'offrir au moins l'un des trois livres que j'ai publiés chez Casbah. J'ai eu le plaisir d'échanger avec eux et j'ai également accordé un entretien à une journaliste. Le revers de la médaille est que cela m'a laissé peu de temps pour me promener dans le salon et m'acheter tous les livres que j'avais en tête... Mais j'espère me rattraper, puisque je retourne au Sila pour une deuxième et dernière vente-dédicace.

Avez-vous eu des échanges avec d'autres écrivains. Pouvez-vous nous en parler?

Comme je l'ai dit dans ma réponse précédente, je n'ai pas vraiment eu le temps de me déplacer. J'ai donc peu échanger avec mes confrères, à l'exception de M. Ahmed Hanifi, parce qu'il assurait une vente-dédicace de son dernier roman au même stand (Casbah) et au même moment que moi.
Nos échanges ont porté sur nos différents écrits, sur le prix du livre et sur les métiers d'écrivain et d'éditeur.

En tant qu'écrivaine mais aussi professeure d'université, pouvez-vous nous dire quels sont les côtés positifs d'un tel événement culturel grandiose?

L'utilité de ce genre de salons est d'autant plus grande qu'ils sont rares.
C'est l'une des rares occasions pour les lecteurs, les étudiants et les chercheurs, quelle que soit leur discipline, de trouver des livres qu'ils ne trouvent pas habituellement dans les librairies, et cela est particulièrement vrai pour les ouvrages parus à l'étranger.
Pour cette raison, c'est aussi une occasion de s'ouvrir sur les cultures et les littératures du monde, ce qui est une bouffée d'oxygène dans un pays qui accueille peu d'étrangers et où voyager peut s'avérer être un vrai parcours du combattant.
De plus, les différentes conférences et débats sont un moyen d'élargir ses connaissances et de stimuler la réflexion sur tout ce peut nous préoccuper, puisque la littérature, et le livre en général, peut porter sur n'importe quel aspect de la vie.
Enfin, l'échange entre auteurs et lecteurs est souvent aussi enrichissant que plaisant.
Aomar MOHELLEBI



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