Algérie

Lycée Youghourta



Lycée Youghourta
Enseignants et travailleurs du lycée Youghourta du Coudiat, au centre-ville de Constantine, en grève ouverte depuis hier, ont tenu un sit-in devant la direction de l'éducation et ce, pour «exiger le départ du censeur» de l'établissement en question pour son «comportement à l'égard aussi bien des enseignants que des employés», disent-ils. Selon les protestataires, déjà, le dimanche dernier, le lycée a connu un mouvement de contestation qui a été ponctué par un débrayage d'un jour et la reprise ne s'est faite que contre les promesses des représentants de la direction de l'éducation de trouver des solutions satisfaisantes au problème. « Cependant, poursuivront-ils, en guise de solution nous n'avons rien eu de palpable, mis à part l'obligation faite au censeur de reconnaître sa faute et de s'excuser auprès de tous, avec la promesse que cela ne se reproduira pas. Décision qui est loin de correspondre à la gravité des faits qui lui sont reprochés », diront-t-ils. Aussi, une assemblée générale du personnel de près de 60 enseignants et agents a été convoquée, et 49 personnes y ont participé avec 48 oui pour son départ et un seul non pour son maintien, ajoutent-ils. Une copie de ce vote nous a été remise avec les signatures des concernés. Forts de ce résultat, les contestataires sont revenus à la charge en organisant, hier, un sit-in devant la DE, pour réclamer une nouvelle fois le départ du censeur, noteront-ils. Questionné sur ce sujet, le directeur de l'éducation, M. Bouhali, insistera pour signifier qu'« il n'est pas question de renvoyer le censeur, qui a reconnu sa faute et s'est excusée ». Alors qu'en vérité, a-t-il souligné, « c'est cette responsable qui a été victime d'insultes et de grossièretés de la part d'un employé », et qui a réagi par la suite de « façon impulsive par des propos de la même veine », regrettant après d'avoir manqué du contrôle nécessaire. Et d'indiquer que « la concernée est victime d'une cabale montée contre elle et d'accuser, dans ce sillage, des parties de l'intérieur du lycée et aussi étrangères et extérieures à ce dernier ». En plus, précisera-t-il, « leur réclamation se résume à un seul point, le départ du censeur, qui n'a rien de socioprofessionnel ». Et comme ces derniers, ajoutera-t-il, « sont à jour avec le payement de tous les rappels, les nageurs en eau trouble recourent à des futilités pour demander le départ de responsables, eh bien non, je ne marche pas ! », martèlera M. Bouhali.


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