Lycée Malika Gaïd : Ras-le-bol des enseignants

Les difficiles conditions de travail (nombre d'heures, surcharge des classes et le boucan fait par les élèves dans les couloirs, devenus trop exigus), sont les causes de ce mouvement. Ainsi les professeurs des sciences naturelles, maths, physique, éducation islamique et histoire- géographie, qui se « tapent » plus de 22 heures par semaine, sont à  bout. «En plus d'un  emploi du temps trop chargé, les salles de cours sont surbookées. Le nombre dépasse parfois les 44 élèves, alors qu'une salle ne peut contenir normalement que 30 », diront des enseignants excédés. « Conçu pour 800 élèves, le lycée fonctionne actuellement avec plus 1 100. Le manège des inscriptions des enfants en usant de passe-droit, n'est pas terminé. Pas plus  tard que mardi passé, trois nouveaux inscrits ont été enregistrés alors que le premier trimestre tire à  sa fin. La correction des copies est devenue une vraie corvée. Les salles de cours et les couloirs ne peuvent plus contenir une telle marée », notent nos interlocuteurs, qui poursuivent : «Pour un meilleur rendement des uns, et une bonne scolarité des autres, nous avons proposé au directeur, qui fait la sourde oreille, de diviser les groupes en deux en utilisant les dortoirs fermés depuis longtemps et créer par la même occasion de nouveaux postes. Notre proposition reste lettre morte, pour l'heure. Devant une telle impasse, nous sollicitons une entrevue avec le premier responsable du secteur pour lui exposer nos problèmes, lesquels se répercutent négativement sur notre rendement et les résultats des élèves de terminale qui n'assimilent plus rien. Dans le cas où nous ne trouverions pas une oreille attentive, ce mouvement sera suivi par un autre, d'une semaine, juste après L'Aïd.»Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â Â