Algérie

Lycée d'Akbil : Une rentrée à deux vitesses



Après bientôt un mois de la rentrée scolaire, le calvaire commence pour les lycéens de la commune d'Akbil, notamment ceux qui habitent aux villages d'Aït Ouabane et d'Aït Mislaiène, situés à une douzaine de kilomètres loin de leur lycée. Si les parents de ces derniers avaient connu les supplices de l'administration avant d'arracher le service de l'internat, leurs enfants inscrits à ce régime n'ont pas encore bénéficié de cette aubaine. En ce mois de Ramadhan, ils sont des dizaines à ne compter que sur leurs propres moyens de bord pour arriver au lycée. Et pour la simple raison que l'internat ne fonctionne pas en ce mois sacré. « Pour ne pas priver mes quatre enfants scolarisés d'arriver à l'heure, je dois débourser pas moins de 320 DA/jour pour les frais de transport privé », dira un parent qui se hâte de voir l'internat du lycée ouvrir ses portes.Rappelons que pour garantir des conditions de vie adéquates, à même d'assurer le bon fonctionnement de cet établissement mal situé et sans moyens, ces mêmes parents ont dû mener un long parcours de combattant.« L'année passée, nous avons dû fermer l'établissement en gardant nos enfants à la maison, avant de recevoir le DE à l'enceinte du lycée, dans l'espoir de voir les conditions de scolarité de nos enfants s'améliorer, mais ironie du sort il manque toujours les stricts moyens », soutient un autre parent, ajoutant que « les plus nantis des parents ont même préféré débourser des fortunes dans les navettes quotidiennes que d'avoir à le faire pour des soins, en cas de maladie causée par les conditions insupportables ».


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