L'agression, mercredi dernier, d'un surveillant général au lycée Bouhali
Saïd, sis à la nouvelle ville Ali Mendjeli, repose avec acuité cette question de
la sécurisation des alentours des établissements scolaires, laquelle question
importune dans l'ensemble les esprits des parents d'élèves et tout le corps de
l'éducation.
A la suite de cette vile
agression, les enseignants ont observé un arrêt de travail dans l'après-midi de
ce mercredi dernier en signe de solidarité avec la victime, exigeant une prise
en charge sérieuse de ce problème dès le retour aux classes après ces vacances
d'automne. Dans une lettre adressée à la direction de l'éducation, les enseignants
et les adjoints de l'éducation menacent de recourir à la grève dès la reprise
des cours si leurs doléances ne trouvent pas un écho favorable.
Epineux problème que celui de la
sécurisation des établissements scolaires, où les dépassements et les provocations
sont devenus monnaie courante. Les parents d'élèves ont, lors de la dernière
rencontre tenue le 20 octobre dernier au palais de la culture Malek Haddad, en
présence du wali et du directeur de l'éducation, évoqué leurs inquiétudes face
à ce phénomène, sollicitant des rondes de patrouilles des services de sécurité
à longueur de journée pour dissuader les fauteurs de troubles, et imposer ainsi
l'ordre dans le périmètre immédiat des CEM et lycées. Mais l'aveu à peine voilé
de l'impuissance des services compétents face à ce problème jette une profonde
désillusion dans le milieu des parents d'élèves et des enseignants, qui
n'échappent plus aux risques d'agression au sein même de l'enceinte de
l'établissement scolaire.
Avec le manque d'effectifs, on ne
peut pas se permettre de placer des policiers en faction devant chaque école,
nous confie un officier de la sûreté de wilaya. Ajoutant dans ce sillage que
les agents de sécurité peuvent intervenir avec célérité lorsque l'urgence est
signalée par une demande expressément établie par les responsables des
établissements scolaires. Oui mais l'urgence justement se fait sentir dans tous
les coins de CEM et lycées à travers la wilaya, transformés par des «extra» en
lieu de dépravation de moeurs, renchérissent les parents d'élèves et le
personnel de l'éducation. Un autre dossier qui se greffe aux nombreuses
préoccupations d'actualité dans le milieu scolaire...
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Posté Le : 31/10/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Zerzouri
Source : www.lequotidien-oran.com