Lycée Ben Othmane de Maraval

Une enseignante agressée en pleine classe L’insécurité a gagné depuis longtemps déjà certains établissements scolaires et leur environnement immédiat… L’agression dont a été victime en début de semaine une enseignante en pleine classe, prouve combien il est urgent de trouver au plus vite une solution à l’élimination des facteurs extérieurs nuisibles au bon déroulement de la scolarisation des enfants. Le fâcheux évènement qui s’est produit au lycée Ben Othmane de Maraval à Oran, a mis en émoi l’ensemble des enseignants, puisque une de leurs collègues, a été surprise elle et ses élèves, par deux individus -à priori étrangers à l’établissement- qui s’étaient introduits à l’intérieur même de la classe où elle assurait, comme à son accoutumée, son cours. La panique fut encore plus grande lorsque l’un de ces deux individus se mit devant la porte pour surveiller et permettre à son complice d’agresser l’enseignante apeurée. Des insultes et des obscénités commencèrent à fuser devant les élèves abasourdis. Le choc devint encore plus grand pour l’enseignante lorsqu’elle et ses élèves comprirent que les deux individus en question n’étaient autres que des élèves exclus du lycée Ben Othmane à la fin de l’année dernière, et que pour ces inconscients, cette enseignante serait la principale responsable de leur exclusion du lycée et qu’il fallait, par conséquent, lui faire payer les frais de son acte. La question que se pose l’ensemble du corps enseignant, à moins d’un véritable laisser-aller, comment est-il possible que deux individus étrangers à l’établissement peuvent passer le plus normalement possible par l’entrée principale du lycée, traverser une cour et se retrouver à l’intérieur d’une salle de cours face à des élèves devant qui ils commettent, sans aucune gène, leur méfait. Suite à ce fâcheux incident, une plainte a été déposée auprès des services de police du 15ème arrondissement territorialement compétent. De telles situations remettent en cause la question de la sécurité au sein de nos écoles et interpellent, plus que jamais, nos responsables pour réfléchir d’abord aux modalités susceptibles d’assurer la sécurité à nos enfants et à leurs enseignants, avant toute autre considération.