Algérie

Lutte sans merci contre les fléaux sociaux



Lutte sans merci contre les fléaux sociaux
Le lieutenant-colonel Mahmoudia Idir a été installé, lundi dernier, au poste de commandant du groupement de la Gendarmerie nationale de Tizi Ouzou. Il remplace le colonel Akrouf Nordine, appelé à d'autres fonctions. Cette installation a été présidée par le général Abdelhafidh Abdaoui, commandant de la 1re Région militaire, en présence du wali de Tizi Ouzou, Brahim Merad, des premiers responsables des corps de sécurité dans la wilaya, du président de la cour, du procureur général, du P/APC et du vice-président de l'APW. Au cours d'une allocution, le général Abdaoui a exhorté le nouveau locataire du groupement à mettre en place un plan de lutte contre tous les fléaux. Il a exhorté ce dernier à lutter aussi « contre le terrorisme résiduel et le terrorisme routier ». « La communication avec les citoyens et la société civile doit être aussi une de vos préoccupations », a-t-il ajouté. L'intervenant a mis par ailleurs l'accent sur la nécessité de voir les usagers de la route faire preuve de civisme sur nos routes. « Tous les plans que vous allez mettre en place n'endigueront pas l'hécatombe sur nos routes, tant que le citoyen ne dispose pas de ce civisme », a-t-il souligné. Il a fait remarquer que l'élément humain est responsable de la plupart des accidents. S'agissant de la lutte contre l'autre fléau qui ronge notre société en général et la jeunesse en particulier, à savoir la drogue, le général s'est montrée ferme. « Nous continuerons à lutter, avec tous nos moyens, contre ce phénomène. Le citoyen et la société civile doivent s'impliquer dans cette lutte contre les trafiquants », a-t-il ajouté. Pour lui, « le citoyen doit soutenir les efforts de nos éléments et de tous les autres corps de sécurité ». Abordant la question de la présence de la gendarmerie dans la wilaya, le général Abdaoui a indiqué que son corps se redéploiera progressivement. Il a expliqué le retard du maillage par les lenteurs des entreprises réalisatrices de brigades et le manque de foncier.




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