Algérie

Lutte contre trafic de stupéfiants à Annaba



La vigilance des préposés aux frontières terrestres s'est accrue, en exécution des instructions et orientations de l'autorité supérieure douanière ayant pour mission le contrôle douanier aux frontières. L'objectif des services opérationnels est de lutter plus efficacement contre les phénomènes de fraude et de contrebande. C'est ce que semble n'avoir pas pris en considération les contrebandiers dans leur tentative d'introduire, ce dernier mercredi 12 septembre 2019 en Algérie, 15.528 psychotropes soigneusement emballés pour y être dissimulés dans deux voitures immatriculées en Algérie en provenance de Tunisie.C'est dire que les préposés, relevant de la compétence territoriale de la Direction régionale des douanes à Annaba, au niveau de l'Inspection divisionnaire des douanes de Souk-Ahras, précisément au poste frontalier d'El-Hedada, ne se sont pas laissés avoir. Ils ont procédé à la saisie de 15.528 comprimés de psychotropes dissimulés dans deux voitures immatriculées en Algérie, en provenance de la Tunisie. La prise est d'autant plus importante quand on sait qu'elle intervient à la rentrée scolaire. Il s'agit de psychotropes sous la forme de 13.776 comprimés de marque Pregabaline 150 Mg, 1140 comprimés de Dolica 150 mg, 60 comprimés de marque GABAMIM 150 mg, 120 comprimés de Neuryl 150 mg, 14 comprimés Lyrica 150 Mg, 360 comprimés Edgar 150 Mg, 58 comprimés Lexomil, le tout certainement destiné aux lycéens.
C'est dire que le laxisme qui caractérisait à une certaine époque nos frontières n'est plus de mise. Avant d'être admis sur le territoire algérien, au titre d'opérations d'importations, les produits ne sont pas indemnes de la rigueur appliquée par les gardiens de nos frontières économiques. Ce que confirment des informations portant sur de multiples et vaines tentatives d'introduction de marchandises à finalité commerciale douteuse. A l'image de la carte électronique saisie, ces derniers jours, au port d'Annaba. Il s'agit d'une marchandise prohibée importée de France par un opérateur économique algérien. Elle consiste en une carte électronique.
Destinée à des équipements de télécommunication, et portant pour origine, qui plus est, Israël, la prise tient du coup de maître. Elle l'est d'autant plus que ce n'est pas la première fois que les douaniers de Annaba découvrent, lors de «visite physique minutieuse» qu'ils effectuent, ce type de produits. Et lorsque la saisie porte sur des équipements électroniques camouflés en produit, tout ce qu'il y a de banal, il y a lieu de se poser des questions. D'aller et au-delà des suites habituellement données à ce type d'affaire. Une seule petite carte électronique portant identification d'origine «made in Israël» payée l'équivalent de 80.113,16 DA, cela impose des investigations poussées. Les mêmes services de douanes de la Direction régionale de Annaba ne sont pas à leur premier coup d'essai.
C'est ce que précise dans le communiqué signé par le chef de l'Inspection divisionnaire des douanes à Annaba. Dans le document en question, ce responsable souligne que ces services ont déjoué plusieurs tentatives d'introduction de produits israéliens en Algérie. Telles celles des 515 filtres à air et à huile en 2015 et les 58 colis de 5815 joggings pour enfants en décembre 2016.
Les deux colis étaient censés avoir été importés de chine alors qu'ils provenaient d'Israël. Les douaniers de Annaba ont également saisi des quantités importantes de produits prohibés, comme les psychotropes, Ecstazy, caméras de surveillance, drones, appareils de télécommunication, brouilleurs, cartouches /balles, pétards et produits pyrotechniques, tractes subversifs,etc.
Les opérations de contrôle en question ont été effectuées au port d'Annaba, à l'aéroport Rabah Bitat, à l'entrepôt public sous douanes et au centre de tri postal par les différentes brigades des douanes d'Annaba et Guelma, l'Inspection du contrôles des opérations commerciales, la Recette principale des douanes, Services de contrôle du centre de tri postal pour la lutte contre toutes les formes de fraude et de contrebande.


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