Algérie

Lutte contre les stupéfiants


30kg de kif repêchés par les gardes-côtes au port d’Oran Mercredi dernier, les gardes-côtes ont repêché, à proximité du port d’Oran, 30 kg de kif. Cette marchandise prohibée a été déposée au niveau du tribunal d’Oran et une enquête a été ouverte pour en déterminer l’origine et la destination. Cette pratique, n’est pas nouvelle. A l’approche du danger d’être découverts, les trafiquants de drogue se débarrassent de quantités de drogue en les jetant par-dessus bord avec l’espoir de pouvoir les récupérer. Soulignons que la traque des trafiquants de drogue se poursuit sans relâche depuis quelque temps à Oran. Selon une source judiciaire, au courant du premier semestre de cette année, ce sont 457 personnes qui ont défilé devant le tribunal pour les griefs de commercialisation, détention et consommation des stupéfiants. En 2007, plus de 2900 personnes ont été jugées pour ce type d’affaires. Notre source indique que l’implication des femmes dans les affaires de stup est en hausse. A propos de l’âge des personnes impliquées dans ces trafics, on apprend qu’il oscille entre 16 et 55 ans. Selon notre source, toute personne convaincue de consommation des stupéfiants qui accepte une prise en charge de désintoxication verra les charges retenues contre elle retirées. Toutefois, la loi sévit contre les trafiquants et dealers. Les peines privatives de liberté vont jusqu’à cinq ans de prison ferme pour la consommation et vingt ans pour la détention et la commercialisation. Pour ces délits, le mis en cause peut être condamné à la perpétuité. La dernière affaire traitée par le tribunal criminel de la cour d’Oran en est l’exemple le plus récent. Une trentaine de personnes y ont été jugées pour trafic international de stupéfiants. Au bout du procès, la perpétuité a été retenue contre une vingtaine d’entre elles. La loi promulguée, en ce sens, est claire. Pour ce qui est de la prise en charge des toxicomanes, il faut savoir qu’au niveau de la Maison d’arrêt, il existe une structure spécialisée supervisée par un psychiatre. Hasna Y.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)