Algérie

Lutte contre le transport clandestin



700 mises en fourrière en un semestreDans le cadre de l’opération de lutte contre le phénomène de transport clandestin, 700 véhicules ont été mis en fourrière durant le premier semestre 2006, selon un bilan établi par le service de l’ordre public relevant de la sûreté de wilaya. Il s’agit essentiellement de véhicules assurant le transport clandestin des citoyens. Des fourgonnettes transformées en bus, celles appelées «hacharette». En fait, c’est depuis que les transporteurs «légaux», titulaires d’agréments et assurant la desserte des lignes H et 29 ont observé une grève, que le service de l’ordre a intensifié ses interventions auprès des transporteurs clandestins en commun. C’est carrément des opérations coup de poing contre ces transporteurs qui ont été organisées. Le bilan communiqué par le service de l’ordre public l’atteste bien. En fait, alors que pour les premiers mois de l’année, la moyenne des mises en fourrière était de l’ordre de 80 véhicules, soit 94 pour le mois de janvier, 58 en février, 83 en mars et 89 en avril, juste après la grève des transporteurs. Soit pour le mois de mai, il a été enregistré la mise en fourrière de 221 véhicules et en juin 155. Une durée de mobilisation de 8 à 15 jours est infligée aux véhicules des transporteurs clandestins. Pour les récidivistes, cette période peut doubler. Pour rappel, la grève des transporteurs de la ligne H a été observée suite à la prolifération des «hacharette» qui s’accaparaient toute leur clientèle. Les grévistes avaient annoncé que leur chiffre d’affaires avait considérablement baissé. Les véhicules de transport clandestin représentent par ailleurs, un danger pour les usagers de la route aussi bien pour les automobilistes que pour les piétons. Fuyant les barrages de police, ces véhicules circulent dans des ruelles et peuvent surgir sur les grandes artères à tout coin de rue. Ces véhicules ont été la cause de nombreux accidents de la circulation dont certains ont été dramatiques, endeuillant des familles. Malheureusement, leur présence demeure cautionnée par leurs utilisateurs qui pourront être un jour ou l’autre leur victime.


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