L'auditorium de
l'établissement hospitalier universitaire du 1er Novembre (EHU) abritera les 16
et 17 du mois en cours les secondes journées thématiques internationales autour
du IST/VIH Sida : vulnérabilité et qualité de la prise en charge.
La rencontre, initiée
par l'association de protection contre le sida, en partenariat avec Alliance
Internationale et ONUSIDA Algérie, est destinée aux personnels de soins, judiciaires
à l'instar des avocats, juristes et autres cadres du milieu carcéral et aussi
aux leaders religieux tels les imams, les enseignants en sciences islamiques, ainsi
que les mourchidates. Prendront part également à
cette rencontre plusieurs catégories de populations relais comme les sujets
vivant avec le sida, les éducateurs, ainsi que les personnes vulnérables. Contrairement
à la première édition, qui a eu lieu en 2007, et qui a été axée essentiellement
sur le dépistage et qui avait permis l'émergence de centres de dépistage en
dehors des centres de transfusion sanguine, la prochaine rencontre a pour
objectif de passer à une étape qualitativement supérieure pour faire un état
des lieux sans complaisance sur la vulnérabilité et la qualité des soins au
niveau des centres de santé et notamment les récurrentes pénuries de
médicaments.
Depuis les
premières journées qui ont permis de mettre sur pied une véritable stratégie
avec notamment une meilleure prise de conscience, des résultats probants ont
été obtenus à travers le renforcement du dépistage, l'organisation de la vie
associative pour une meilleure efficience et l'intégration des populations
vulnérables, autrefois marginalisées, voire stigmatisées. La manifestation, qui
drainera certainement d'éminents spécialistes du Maghreb et d'Europe, s'inscrit
dans un contexte complexe caractérisé notamment par la persistance de préjugés
à l'encontre des sujets atteints, dont la nécessité de faire intervenir des
imams qui donneront la conception religieuse de cette pathologie, ainsi que les
quelques expériences vécues et qui ont été concluantes, a pour objectif de
définir une feuille de route sur la prise en charge de cette maladie pour les
quatre années à venir. En plus des conférences, les participants auront
également le choix de débattre sur le thème dans le cadre de trois ateliers qui
étayeront les aspects juridiques, religieux et sanitaires.
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Posté Le : 08/11/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salah C
Source : www.lequotidien-oran.com