Le mois de décembre verra l'ouverture de plusieurs chantiers qui seront lancés par les communes de la wilaya d'Oran pour accueillir dans les environs de 9.000 jeunes chômeurs durant le premier semestre 2009.
Un nombre largement plus important par rapport à celui réalisé durant un programme identique lancé à partir du mois de juin 2008. Quelque 4.000 nouveaux postes d'emplois seront créés, dit-on, en décembre dans les différents chantiers communaux. De source proche de l'Anem, on signale que plus de 8.000 jeunes ont été recrutés dans le cadre du Dispositif d'aide à l'insertion professionnelle (DAIP). Un certain nombre d'entre eux a été engagé dans le cadre du dispositif du contrat d'insertion des diplômés, dont plus d'un millier a été orienté vers le secteur économique, d'autres placés dans le secteur de la formation. Parmi tous ces jeunes chômeurs ayant pu rejoindre le marché du travail, plus de la moitié sont de sexe masculin, précise-t-on. Il est fait état, en effet, de plus de 2.300 femmes diplômées à rejoindre le monde du travail sur les 3.300 placements effectués par l'Anem au niveau des administrations, notamment au niveau des différents secteurs urbains de la commune d'Oran et dans d'autres collectivités de la wilaya.D'autres programmes qualifiés d'ambitieux seront mis à exécution dès le début de l'année prochaine, indique-t-on, en collaboration avec des entreprises étrangères tenues de réserver, parmi ses employés, un quota à la main-d''uvre locale. De bonnes nouvelles en perspective pour tous les chômeurs jeunes et moins jeunes. Mais certains jeunes rencontrés affirment avoir très vite déchanté. Et pour cause : certains déplorent le fait que les emplois « offerts » étaient sous-payés, que les salaires n'étaient pas payés à terme échu, que le contrat était d'une durée trop limitée et qu'ils se voyaient contraints d'exécuter le travail des employés titulaires qui se permettaient de vaquer à d'autres occupations étrangères au travail pour lequel ils étaient rémunérés. Pour les citoyens, l'accueil dans certaines administrations laissait à désirer, que le travail était souvent mal fait, des erreurs dans les documents officiels, etc.Un responsable approché à ce sujet a déclaré qu'il ne pouvait « exiger un travail irréprochable d'un agent sous contrat à durée déterminée, n'espérant aucune évolution et qui attendait parfois jusqu'à six mois pour être payé beaucoup moins qu'un agent permanent ». Une situation qui mérite sans doute d'être examinée par les autorités concernées.
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Posté Le : 01/12/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. Yacine
Source : www.elwatan.com